La pénurie de pétrole anticipe une flambée des prix du carburant en fin d’année

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par Alain Gaillard

La pénurie de pétrole prévue pour la fin de l'année 2023 est un sujet de préoccupation majeur. Malheureusement, les consommateurs ont déjà ressenti son impact sur leurs portefeuilles.

La fin de l’année 2023 s’annonce sombre pour les automobilistes. Pour cause, une pénurie de pétrole menace de faire grimper en flèche les prix à la pompe. Cette rareté de l’or noir est principalement due à un déficit de production par les pays membres de l’OPEP. Dans cet article, nous examinons les facteurs qui contribuent à cette pénurie imminente et l’impact attendu sur les prix du carburant.

La pénurie de pétrole imminente

La pénurie de pétrole prévue pour la fin de l’année 2023 est un sujet de préoccupation majeur. D’ailleurs, les analystes de l’AIE estiment qu’un déficit d’un million de barils par jour menace la production pétrolière des pays de l’OPEP. En réalité, cette situation découle de la prolongation des coupes de production, touchant notamment l’Arabie saoudite et la Russie.

La diminution de la production de l’OPEP en septembre va créer un déficit continu jusqu’à la fin du 4ᵉ trimestre. Alors que les réductions de production avaient conduit à une offre plus abondante de la part des producteurs hors OPEP en début d’année. Par conséquent, cela laisse craindre une pénurie de carburant.

L’impact sur les prix du carburant en 2023

Les consommateurs ont déjà ressenti l’impact de cette pénurie de pétrole sur leurs portefeuilles. Effectivement, depuis novembre 2022, les prix du carburant ont grimpé de manière significative. Cela, avec le prix du pétrole flirtant avec les 93 dollars en bourse. Bien que l’été ait offert un certain répit, la tendance haussière reprend en septembre. Ainsi, la raréfaction de l’offre sur le marché pétrolier entraînera une volatilité accrue. Ce qui laisse présager une augmentation considérable des prix à la pompe.

En outre, des signes alarmants se font déjà sentir. Notamment avec le sans-plomb 98 dépassant les 2 euros et le sans-plomb 95 s’approchant de cette barre symbolique. Le gazole, quant à lui, s’affiche aux alentours de 1,91 euro. Cette situation pousse certains acteurs du marché à envisager des réductions de prix dans leurs stations-service. Ce, dans le but d’atténuer l’impact sur les consommateurs.

Pénurie de pétrole : l’État sous les projecteurs

Face à cette flambée des prix du carburant, l’État est sous le feu des critiques. D’ailleurs, certains accusent le gouvernement de bénéficier d’une manne financière conséquente grâce à cette hausse des prix du pétrole. Cependant, le ministère de l’Économie nie toute notion de « pactole. » De plus, il avance que la hausse des prix des carburants a généré une hausse des recettes de TVA d’environ deux milliards d’euros en 2022 et 2023.

Le président du conseil régional des Hauts-de-France, Xavier Bertrand, fait également l’objet de critiques. En effet, sa région a décidé de maximiser la taxe sur le carburant (TICPE) en parallèle à ses accusations. Cette situation met en lumière les débats sur la responsabilité de l’État dans la gestion de cette crise des prix du carburant.

À propos de l’auteur,
Alain Gaillard

Diplômé d'une école de journalisme, je me passionne de culture média et de tendance hightech. J'écris depuis plusieurs années pour plusieurs médias en ligne.