La fraude aux aides sociales est de plus en plus courante. En conséquence, cela a incité les autorités à renforcer les contrôles pour combattre ce problème croissant. Récemment, une affaire a éclaté, révélant que deux sœurs d’origine algérienne avaient perçu illégalement 389 000 euros. Ce, en cachant la mort de leur frère malade depuis décembre 2015.
Les sœurs et leur fraude de 389 000 euros
Les deux sœurs ont réussi à obtenir 389 000 euros entre 2014 et 2018. En réalité, elles prétendent que l’argent servait à couvrir les frais médicaux de leur frère malade. Ces demandes incluaient des sommes parfois aussi élevées que 6 000 euros pour l’achat de matériel médical. Cependant, leur plan semblait inoffensif aux yeux de la Caisse d’Allocations Familiales (CAF). En effet, elles paraissaient être des membres de la famille venant prodiguer des soins à leur frère.
Fraude à la CAF : Les précautions prises pour éviter les soupçons
Afin de ne pas éveiller de doutes, les deux sœurs ont pris des mesures. Ce, dans le but de maintenir l’appartement de leur frère en leur nom, tout comme la ligne téléphonique. De ce fait, cela leur permettait de toucher les aides. De plus, l’une des sœurs était désignée comme tutrice légale de leur frère. Dès lors, ces mesures ont compliqué la détection de leur arnaque.
L’ampleur croissante des fraudes à la CAF
En 2022, la CAF a signalé un total de 351 millions d’euros de fraudes aux prestations sociales. Cela marque une augmentation de 11,6 % par rapport à l’année précédente (309 millions d’euros). Notez que la CAF a versé 99 milliards d’euros d’aides sociales en 2022 à 13,6 millions de bénéficiaires.
Récemment, les autorités ont mis en place des procédures de contrôle plus strictes pour détecter les fraudes. Parmi ces procédures, des comparaisons de données avec Pôle emploi et les centres fiscaux.
