Fonds en euros : des offres de promotions et bonus en hausse

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par Ingrid Bernard

Certains acteurs proposent des bonus généreux pour la collecte de liquidités. Ce, afin d'investir dans des obligations fraîches plus rémunératrices pour les clients actuels et futurs.

Les assureurs cherchent à attirer des liquidités afin d’investir dans les obligations et améliorer les rendements moyens de leurs fonds en euros. Ainsi, les acteurs du marché proposent des offres de promotion et de bonus de plus en plus généreux. Le but est de séduire les épargnants. Les obligations sont devenues une opportunité pour les gestionnaires de fonds euros de moyenner à la hausse leurs rendements. En effet, les taux significativement positifs ont changé le paradigme. D’ailleurs, réinvestir de nouveaux versements des épargnants diluait auparavant la performance du stock.

Les astuces pour renouveler les actifs des fonds en euros sont les suivantes

D’abord, il y a les frais à 0 %. Certaines compagnies d’assurance telles que la MAAF, la MACSF, la Mif, l’Afer, la Carac et même BNP Paribas appliquent cette offre temporairement sur l’ensemble de leurs contrats. Ce, afin d’être compétitif face aux nombreux contrats « sans frais ».

Ensuite, parlons du taux minimum garanti (TMG). Deux gestionnaires, la mutuelle Carac et SwissLife, utilisent ce levier. En effet, la mutuelle Carac a garanti 3% sur les versements effectués d’ici le 30 juin sans contraintes. Pourtant, le code des assurances encadre les TMG, en fixant cette année un plafond à 2,25%. En outre, SwissLife propose un TMG à 2,25%, sous condition de détention de 60% d’unités de compte (UC).

Enfin, il y a les super bonus sur les rendements à venir. Certains acteurs proposent des bonus généreux pour la collecte de liquidités. Ce, afin d’investir dans des obligations fraîches plus rémunératrices pour les clients actuels et futurs.

Deux sources pour renouveler les actifs

Les actuaires s’appuient sur deux sources pour renouveler les actifs des fonds en euros. La première source est le réinvestissement des 5 à 10% des obligations qui arrivent à échéance chaque année.

La seconde source est la collecte. La concurrence des livrets d’épargne inquiète les acteurs du marché, qui cherchent à éviter une forte décollecte et à garder leurs clients dans leurs fonds en euros.

À propos de l’auteur,
Ingrid Bernard

Ancienne parisienne exilée à Marseille, je suis fascinée par l'univers des séries TV, surtout celle de Netflix. Rédactrices pour plusieurs magazines francophones, je suis de nature curieuse et adore partager mon point de vue sur tous les sujets médiatiques.