L’Agirc-Arrco enregistre des excédents financiers, remettant en question l’utilité du système de bonus-malus. Les responsables ont mis en place ce dernier afin de pousser les salariés à travailler plus longtemps. Cet article examine l’histoire et l’efficacité de ce système, ainsi que ses perspectives d’avenir. Alors, sans plus attendre, nous allons vous dévoiler ces détails !
Tout savoir sur le système de l’Agirc-Arrco
Pour ceux qui ne le savent pas encore, le système de bonus-malus de l’Agirc-Arrco consiste en une minoration temporaire des droits à la retraite complémentaire des salariés. Précisément, cela concerne ceux qui liquident leur retraite de base à taux plein avant l’âge de 67 ans.
En revanche, on peut accorder des bonus aux salariés qui retardent la liquidation de leur retraite complémentaire. En effet, ce dispositif sert à encourager les salariés à travailler plus longtemps. Ainsi, cela garantirait la viabilité financière de l’Agirc-Arrco.
L’échec du bonus-malus
Selon les données du ministère des Solidarités, le système de bonus-malus n’a pas eu le succès escompté en 2020. Seule une faible proportion de salariés du privé a décidé de retarder leur départ à la retraite. Ce, afin de bénéficier des bonus.
La bonne santé financière de l’Agirc-Arrco est plutôt due à la baisse du chômage et à la création d’emplois qu’au système de bonus-malus.
Le dispositif de bonus-malus aux oubliettes ?
Étant donné la bonne santé financière de l’Agirc-Arrco, le système de bonus-malus ne semble plus nécessaire aujourd’hui. De plus, avec le recul de l’âge légal de départ à la retraite, on ne peut plus l’adapter.
Pour information, les syndicats et le patronat vont discuter de l’avenir du dispositif lors des négociations sur les objectifs de gestion du régime de 2023 à 2026. Selon Brigitte Pisa, administratrice du régime : « C’est une négociation qui devrait être close à la fin juin, selon les indications de nos mandants ».
