Les émeutes ont conduit à de nombreuses arrestations, et les audiences en comparution immédiate ont commencé, suscitant une vive réaction. En effet, la mort tragique de Nahel lors d’un contrôle routier a déclenché une vague de violences urbaines en France. Le magazine Sept à Huit a consacré un reportage à ces jugements, diffusé le dimanche 9 juillet.
Émeutes : des peines exemplaires réclamées sous pression politique
Au tribunal de Pontoise, 48 personnes ont été jugées en l’espace de cinq jours. Le reportage souligne que la justice était soumise à une pression politique. En réalité, le ministre de la Justice a demandé des peines exemplaires. Les journalistes ont suivi trois jeunes, Sekou, Sami et Kone, et leurs familles, pour comprendre le déroulement des procès.
Émeutes : la surprise face à la sévérité des peines prononcées
Maître Marion Ménage, l’avocate de Sami, exprime son point de vue sur les peines prononcées. « On a depuis le début des émeutes des juridictions qui sont particulièrement répressives, et donc ça tape. Ça tape fort, ça tape probablement trop fort au regard des profils des jeunes et de la gravité objective de ce qu’ils ont fait pour certains », a-t-elle déclaré.
Le reportage révèle qu’environ 60% des personnes interpellées n’avaient pas de casier judiciaire. Pourtant, le juge a condamné les trois quarts des 585 personnes jugées en comparution immédiate à une peine de prison ferme.
L’indignation des internautes face à une justice jugée disproportionnée
L’annonce des peines sévères pour Sekou, Sami et Kone a suscité l’indignation des internautes. D’ailleurs, ils se sont exprimés sur les réseaux sociaux. Certains ont déclaré que les peines étaient excessives, comme en témoignent ces tweets : « 6 mois ferme pour ne pas respecter un couvre-feu lors des émeutes ?!? La justice est malade comme notre gouvernement ! ».
Un autre a écrit : « Le mec n’avait rien dans les mains, un an de prison ferme. Ils vont les rendre encore plus délinquants et enragés, faudra pas venir se plaindre ». Bref, les internautes remettent en question le sens de la justice dans le pays.