Une nouvelle menace pèse sur le pouvoir d’achat des consommateurs français : l’augmentation des frais de transaction liés aux paiements par carte bancaire. Les commerçants doivent faire face à des frais plus élevés lorsqu’ils acceptent les paiements par carte bancaire, notamment Visa et Mastercard, en dehors du réseau traditionnel français. Ces frais plus élevés pourraient finir par se répercuter sur les prix des produits, rendant vos achats plus coûteux.
Carte bancaire : Des frais de transaction plus élevés pour les commerçants
Lorsqu’un achat est effectué avec une carte bancaire traditionnelle, le commerçant doit reverser une commission de 0,2 à 0,3% au réseau CB, avec un montant plafonné.
En revanche, si le même achat est effectué avec une Visa ou une Mastercard, la commission peut atteindre jusqu’à 1,80%. Cette différence de frais représente un fardeau financier pour les commerçants. En effet, ces derniers pourraient augmenter les prix des produits pour compenser ces coûts supplémentaires.
Les préoccupations des commerçants face aux systèmes américains
De plus en plus de banques abandonnent le réseau CB traditionnel au profit de systèmes de paiement américains, offrant des marges plus élevées. Cette situation concerne non seulement les banques traditionnelles comme BPCE, mais aussi les banques en ligne et les néobanques.
En conséquence, les paiements effectués avec des cartes non labellisées CB augmentent. Les commerçants s’inquiètent de cette évolution, car cela représente une perte de revenus pour les enseignes. Elles préviennent qu’elles répercuteront ces coûts supplémentaires sur les prix finaux des produits.
Les enjeux politiques de l’augmentation des paiements par des acteurs non européens
Au-delà de l’impact sur le pouvoir d’achat des consommateurs, l’augmentation des paiements effectués via des acteurs non européens soulève des questions de souveraineté et d’indépendance. Si cette tendance se poursuivait, cela pourrait poser des problèmes à l’échelle nationale, voire européenne. En effet, notre économie deviendrait dépendante de systèmes de paiement étrangers.
Il est donc crucial que les banques, les fournisseurs de services de paiement et les régulateurs travaillent ensemble. Ce, pour trouver une solution équitable et éviter une nouvelle hausse des prix finaux.
