Carrefour, l’un des plus grands groupes de distribution en France, a annoncé la mise en place de congés spéciaux. Cela concerne les employées souffrant d’endométriose, en cas de fausse couche ou en situation de procréation médicalement assistée (PMA). Cette décision, qui sera effective dès l’été prochain, marque une avancée notable pour les droits des femmes au travail. De plus, cela fait de Carrefour la première grande entreprise du pays à mettre en place de telles mesures.
Des jours d’absence spécifiques pour les femmes atteintes d’endométriose
Carrefour accordera 12 journées d’absence payées par an aux employées souffrant d’endométriose, soit un jour par mois. Pour bénéficier de ces congés, les employées devront présenter un document attestant de leur situation de handicap reconnue par l’entreprise. À savoir : une reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé et une carte d’inclusion. Ou encore une attestation d’invalidité délivrée par la Caisse primaire d’assurance maladie.
Cette mesure vise à reconnaître et à soutenir les femmes atteintes d’endométriose. C’est une maladie chronique douloureuse qui peut avoir un impact sur leur santé et leur bien-être au travail.
Des congés en cas de fausse couche et de PMA
Carrefour prévoit également des mesures spécifiques pour les employées qui font face à une fausse couche. Ou ceux qui ont recours à une procréation médicalement assistée (PMA). Ainsi, les femmes ayant une fausse couche pourront bénéficier de trois jours de congés payés.
Pour celles qui ont recours à une PMA, une journée de congé sera accordée après l’implantation d’un embryon. Cependant, il est important de noter que le motif de l’arrêt ne sera pas inscrit sur les fiches de l’entreprise. De quoi préserver la vie privée des employées.
Carrefour : Sensibilisation des managers pour éviter la stigmatisation
Afin d’accompagner ces changements, l’enseigne mettra en place une grande campagne de mobilisation. Ce, afin de sensibiliser les managers à la situation des femmes concernées. L’objectif est d’éviter la stigmatisation des salariées absentes pour ces motifs. Ce qui pourrait avoir des conséquences sur leur carrière au sein du groupe alimentaire.
Il est important de reconnaître que ces congés spéciaux sont légitimes et nécessaires. Ainsi, on pourrait soutenir les femmes dans des moments difficiles de leur vie personnelle. De plus, cela garantirait leur égalité de traitement au travail.
