Carrefour a récemment pris une mesure audacieuse en dénonçant la « shrinkflation ». En vérité, cette initiative vise à informer les consommateurs sur les produits concernés par cette pratique controversée. Dans cet article, nous explorerons les détails de cette action, la liste des produits impliqués, les hausses de prix observées. Nous évoquerons également les raisons pour lesquelles certains produits connus n’y figurent pas.
« Shrinkflation » : liste des produits concernés
Carrefour a dressé une liste de 26 produits qui ont été affectés par la « shrinkflation ». Parmi eux, nous trouvons neuf variétés de glaces, quatre types de capsules de café et des boissons Ice Tea Lipton. Cela concerne également des chocolats Lindt, des paquets de chips Lay’s et des aérosols de nettoyage Pliz.
Autres produits concernés : du lait en poudre Guigoz pour bébé, de la mayonnaise Amora, et du poisson surgelé Findus. Les fournisseurs impliqués dans cette pratique incluent des noms bien connus. Par exemple, PepsiCo, Nestlé, Unilever, Froneri, Lindt, et SC Johnson.
Les hausses de prix au kilogramme
Les consommateurs sont souvent mécontents de la « shrinkflation ». En cause, elle entraîne des hausses de prix déguisées. D’ailleurs, Carrefour a révélé que les augmentations de prix au kilogramme varient de manière significative. En effet, elles vont de 4,28 % pour le lait en poudre Guigoz. Les chiffres montent à 43,53 % pour les bâtonnets glacés Daim au goût caramel.
Les glaces Milka chocolat & vanille ont aussi connu une hausse de 43,39 %. Alors que les bouteilles d’Ice Tea, en passant d’un format de 1,5 litre à 1,25 litre, ont vu leur prix au litre augmenter de plus de 40 %.
Les absents de la liste : Magnum et Carte d’Or
Notez que certains produits évoqués précédemment par le PDG de Carrefour, Alexandre Bompard, ne figurent pas sur cette liste. Notamment, les glaces Magnum et Carte d’Or, qui ont été citées comme exemples de « shrinkflation », ne sont pas incluses.
En réponse à cette omission, Carrefour a expliqué que ces produits font actuellement l’objet de renégociations avec les marques. En novembre, lorsque ces produits feront leur retour en rayon, ils pourraient être plus petits et plus chers au kilo. Ce qui reflèterait la « shrinkflation ».
