Action est une chaîne de magasins très appréciée en France pour ses produits abordables et ses solutions pratiques. Cependant, le système de travail chez Action semble être critiqué par certains employés. Khaled, un ancien employé, témoigne de son expérience et soulève des questions sur les conditions de travail chez l’enseigne.
Un système de travail oppressant chez Action
Khaled, qui a travaillé un an chez Action après 10 ans à la CGT, explique avoir été licencié sur la base de recueils de faits notés par les managers. En effet, « à chaque manquement observé par un manager, il le note et la liste vous est ressortie au moment où ils veulent se séparer de vous », a-t-il déclaré.
Par conséquent, cette pression constante et cette surveillance accrue créent un environnement de travail stressant pour les employés. De ce fait, ces derniers se sentent constamment sous observation et menacés de licenciement.
Des conditions de travail précaires
L’ancien employé dénonce également les conditions de travail précaires chez Action. Il révèle que la plupart des employés travaillent à temps partiel, avec des contrats de 24 à 35 heures par semaine. Ce qui entraîne des salaires bas et des indemnités de licenciement insignifiantes en cas de licenciement.
« Bien sûr, je vais gagner aux prud’hommes, mais avec mon mi-temps, je vais gagner quoi, 900 euros ? Dans notre magasin, 50 % de la vingtaine de salariés sont à 24h par semaine, 6 heures sur quatre jours, 30 % à 30 heures/semaine, 20 % aux 35 heures. Ça ne dérange pas Action de payer ces indemnités-là », a-t-il confié. De quoi laisser penser que l’enseigne ne respecte pas pleinement les droits des travailleurs.
Le témoignage de Khaled met en lumière les pratiques de management tyranniques chez Action. Avec une surveillance constante des employés et des licenciements basés sur des recueils de faits notés par les managers.
