Personne n’aime être au chômage. Pour cette raison, la réforme des retraites prévoit une augmentation potentielle du temps de travail réglementaire. Cependant, les Français semblent davantage vouloir vivre du salaire plutôt que des allocations chômage. D’ailleurs, Pôle Emploi rapporte que sur le dernier trimestre 2022, le taux de chômage aurait baissé de 3,6%.
Chômage : son taux chute de plus en plus
Outre la loi sur l’assurance-chômage, Pôle Emploi rencontre un revirement. Effectivement, le taux de chômage dans l’hexagone descend de plus en plus. Au dernier trimestre de l’année dernière, ce taux a reculé de 3,6 %. Ce qui voudrait dire que de plus en plus de Français trouvent et conservent un emploi.
Une étude publiée en 2022 faisait état d’une impasse salariale globale. Cette étude faisait également état d’un retournement grâce à la crise de la Covid-19. En effet, il y a actuellement plus d’options en matière d’emploi. De plus, les travailleurs se sentiraient même libres de démissionner de leur poste et d’en prendre un autre.
Raison possible pour expliquer les derniers chiffres du Pôle Emploi et du ministère du Travail. Il y aurait aujourd’hui 114 400 demandeurs d’emploi de catégorie A en moins (une baisse de 3,6 %). Il s’agit du niveau le plus bas depuis le troisième trimestre 2011. Rappelons que la catégorie A des demandeurs d’emploi définit « une personne sans emploi, devant accomplir des actes positifs de recherche d’emploi, des démarches régulières de recherche d’emploi pour lesquelles le demandeur d’emploi doit être en mesure de produire un justificatif ». C’est ce qu’a écrit le site service-public.fr.
Plus d’inscrits dans les catégories B et C
Il y a quand même un souci. Le décor est différent pour les demandeurs d’emploi de catégorie B et de catégorie C. Pour rappel, la catégorie B concerne ceux qui présentent un emploi réduit jusqu’à 78 heures par mois. Ceux de la catégorie C sont ceux présentent une activité réduite de plus de 78 heures par mois. Au total, le taux de chômage n’aurait reculé que de 0,8 %, en les introduisant dans le tableau. Il y aura donc plus de chômeurs dans ces catégories par rapport au dernier bilan. La raison, c’est que Pôle Emploi a connu une augmentation significative des inscriptions en catégories B et C.
Pôle Emploi explique que cela est dû à l’amélioration des procédures de mise à jour en fin de mois dans leur espace en ligne. Il s’agit d’une mélioration numérique apportée en 2022. Cette évolution technique a « un impact pérenne à la baisse en catégorie A » et « en contrepartie d’une légère hausse des sorties des listes et d’une hausse pérenne des catégories B et C », a assuré Pôle Emploi.
