Le patron de l’enseigne Leclerc, Michel Édouard Leclerc, a révélé une date potentielle pour la baisse des prix en caisse. Ce, en réponse à l’inflation croissante. Le ministre de l’Économie prévoit une baisse des prix en juillet. Cependant, Leclerc estime qu’il faudra attendre fin septembre, voire début octobre. Néanmoins, il promet de négocier tout au long du mois de juillet pour faire avancer le processus. En attendant, certaines catégories de produits pourraient connaître une hausse de prix.
Inflation : les révélations de Michel Édouard Leclerc
Michel Édouard Leclerc considère que l’inflation présente une opportunité pour les industriels d’augmenter leur chiffre d’affaires et d’accroître leurs profits. Toutefois, il la compare à « un impôt pour les citoyens » et souhaite donc réduire les prix le plus rapidement possible. Il souligne également que les négociations avec les industriels sont essentielles pour parvenir à une baisse des prix.
Leclerc : la date envisagée pour la baisse des prix
Leclerc rapporte que 65 industriels sont prêts à entamer des négociations. Cependant, aucun d’entre eux n’a encore fixé de date précise. Par ailleurs, quinze industriels ont déjà commencé les négociations, mais, ils réclament des augmentations de prix.
En raison de ces facteurs, Leclerc se montre prudent quant à la baisse des prix annoncée par le ministre. Il prévoit plutôt une baisse des prix à la fin septembre ou au début octobre. Ainsi, il compte mener les négociations tout au long du mois de juillet. Ensuite, le patron souhaite vendre les stocks au prix fort en août afin de commencer la baisse des prix.
Impact sur les produits laitiers, les fruits et légumes
Contrairement à la plupart des produits, les produits laitiers ne connaîtront pas une baisse au niveau des prix. Pour cause, ils sont exclus de l’accord de renégociation. En revanche, Michel Édouard Leclerc prévoit une hausse des prix pour les fruits et légumes. Ce, en raison des conditions climatiques défavorables en Espagne et en Italie. Il prévient que les beaux fruits seront rares sur les étals.
En outre, Michel Édouard Leclerc rassure les parents. En effet, il a annoncé que les hausses de prix pour la rentrée scolaire seront limitées à 2 % voire 3 %. Cependant, il conseille d’acheter les jouets de Noël dès maintenant en raison de l’augmentation des coûts de transport.