Le 7 novembre dernier, de nombreux contribuables français ont été confrontés à une situation inattendue. En effet, ils ont découvert des avis d’impôt pour la taxe d’habitation sur leur résidence secondaire. Pourtant, ils n’en possèdent pas. En conséquence, cette erreur a semé la confusion. Notamment parmi ceux qui pensaient être exemptés de cette taxe depuis sa suppression sur les résidences principales au début de l’année.
Taxe d’habitation : erreur dans les avis d’impôt
Le fisc a reconnu que des milliers d’avis d’impôt ont été envoyés « à tort » ce jour-là. Ce qui a placé certains contribuables dans une situation délicate. La Direction générale des Finances publiques (DGFiP) a confirmé que la suppression de la taxe d’habitation sur les résidences principales demeure. Cependant, des erreurs ont conduit à l’émission incorrecte d’avis pour les résidences secondaires.
Raisons de l’erreur
La principale cause de cette confusion semble être liée aux contribuables ayant récemment déménagé. Alors, avez-vous changé de logement au cours des derniers mois ? Dans ce cas, l’administration fiscale pourrait posséder deux adresses pour vous sur impot.gouv.fr. Ce qui induit ainsi en erreur le système et génère à tort des avis de taxe d’habitation sur les résidences secondaires.
Rectification de l’erreur et démarches à suivre
La DGFiP assure que si l’erreur est confirmée, les contribuables seront exonérés. Pour contester cet avis d’impôt, les contribuables doivent se rendre sur leur espace personnel en ligne. Ensuite, ils n’ont qu’à signaler le problème via un mail depuis leur messagerie. Alternativement, ils peuvent contacter le numéro dédié : 08 09 401 401. De ce fait, la DGFiP s’engage à rectifier rapidement cette erreur.
Il est crucial pour les contribuables concernés par cette confusion de réagir rapidement en contestant l’avis d’impôt erroné. D’autre part, pour ceux possédant réellement une résidence secondaire, les avis d’imposition sont disponibles en ligne depuis le 7 novembre 2023. Toutefois, notez qu’il y a une échéance de paiement fixée au plus tard le 15 décembre 2023. La vigilance et la réactivité sont essentielles pour éviter tout préjudice financier inutile dans cette situation exceptionnelle.
