Depuis le 1er février 2023, les tarifs réglementés de vente de l’électricité ont augmenté de 15%. Ce qui a entraîné une hausse significative de la facture d’électricité des ménages français. Toutefois, le gouvernement a mis en place un « bouclier tarifaire ». Ce dernier a pour but de protéger les ménages bénéficiant d’un contrat indexé sur ce tarif. Cela concerne aussi ceux ayant souscrit à un contrat au TRV. Cet article examine de plus près la hausse de tarifs et son impact sur la facture d’électricité des ménages.
L’augmentation des tarifs réglementés de vente de l’électricité en 2023
Le ministère de la Transition énergétique a publié un arrêté au Journal officiel le 31 janvier 2023. Il a officialisé la nouvelle grille des tarifs réglementés de vente de l’électricité qui est entrée en vigueur dès le lendemain. Selon EDF, les ménages ayant souscrit pour le système heures pleines heures creuses ont subi une hausse de 205 euros par an, soit 15,2%.
En revanche, ceux qui ont choisi l’option de base ont constaté une hausse moyenne de 94 euros par an, soit 15,3%, y compris toutes les taxes.
Les impacts sur la facture d’électricité des ménages
La hausse des tarifs peut varier en fonction des options choisies par les ménages. Toutefois, quelle que soit l’option, la facture d’électricité augmente de plus de 200 euros. « La consommation moyenne annuelle d’un ménage étant de 4,7 mégawattheures. Le montant moyen de la facture d’électricité d’un ménage au Tarif Bleu est passé de 966 à 1 112 euros TTC par an depuis le 1er février 2023 », a de plus souligné l’EDF.
Cela dit, les familles avec deux enfants ont subi les plus fortes hausses. Pour l’option de base, la hausse a atteint 17,5% TTC. Par contre, pour l’option heures pleines heures creuses, l’augmentation est de 16,1% TTC.
Les exceptions à la hausse des tarifs réglementés de vente de l’électricité en 2023
Les 270 000 abonnés de l’option Tempo ont été les principaux bénéficiaires. En effet, dans leur cas, l’inflation moyenne est maintenue à 53 euros par an, soit seulement 4%. Le gouvernement encourage même cette option en la rendant accessible pour les clients possédant un compteur d’une puissance de 6 kilovoltampères (kVA), contre 9 auparavant.
