Le retrait soudain de l’aide sociale en Italie a créé une onde de choc au sein de la société. Cela concerne près de 169 000 foyers. En conséquence, cette mesure radicale, annoncée le 27 juillet dernier, impacte durement les ménages. Notamment ceux qui dépendaient de cette assistance financière mensuelle pour faire face à leurs besoins.
Des familles en difficulté face à l’arrêt de l’aide
La suspension du revenu de citoyenneté depuis le 1ᵉʳ août a engendré une réaction de colère et d’inquiétude. En particulier parmi les foyers italiens bénéficiaires. D’ailleurs, plusieurs manifestations ont eu lieu dans différentes villes du pays, signe de la tension sociale croissante.
À Naples, un sit-in a été organisé pour protester contre cette décision brutale. Pour rappel, dans cette ville, on avait déjà retiré cette aide pour 21 500 ménages. Par conséquent, la suppression de cette aide vitale a provoqué un mécontentement généralisé.
Aide sociale en Italie : Un remplacement complexifié et moins généreux
La communication officielle a suscité la confusion en mentionnant une éventuelle prise en charge des services sociaux. En effet, seule une partie des ménages aura la possibilité de prolonger leur soutien jusqu’à décembre. Cependant, cela exigera une forte détresse sociale.
Environ 88 000 ménages considérés comme étant en état de travailler se verront attribuer une allocation nettement réduite. Celle-ci sera plafonnée à 350 euros par mois et sera octroyée sous condition de participation à des projets collectifs. En vérité, cette alternative est loin d’offrir le même soutien financier.
Des conditions restreintes pour maintenir une aide réduite
À compter de janvier 2024, seuls les foyers avec mineur, personne âgée ou handicapée auront une aide similaire au revenu de citoyenneté. De plus, le montant maximal baissera à 500 euros par mois, précédemment 780 euros (630 euros pour plus de 67 ans ou handicap grave).
Pour rappel, cette aide, initiée par le Mouvement cinq étoiles en 2019, était une promesse majeure de Giorgia Meloni. Malgré des inquiétudes économiques et une inflation élevée, on a confirmé son élimination le 1ᵉʳ mai, jour symbolique.
