Précarité : Un revenu mensuel de 1 000 euros pour les étudiants ?

Mis en ligne le
par Marc

Les présidents d'université estiment que les aides actuellement disponibles ne répondent pas aux besoins des étudiants. Effectivement, beaucoup d'entre eux se retrouvent en situation de précarité.

La précarité des étudiants en France suscite une grande inquiétude. En particulier chez le président de l’université de Strasbourg, Michel Deneken, et treize autres présidents d’université. Ensemble, ils ont ainsi lancé un appel en faveur de l’instauration d’une « allocation d’étude pour les étudiants ». Cette initiative vise à améliorer la performance académique des étudiants en leur offrant un revenu mensuel minimum similaire au Smic. Une idée qui est déjà expérimentée avec succès dans d’autres pays européens. Dans cet article, nous explorons les raisons de cette proposition et ses avantages potentiels.

Précarité : Les limites des aides actuelles pour les étudiants

Les présidents d’université estiment que les aides actuellement disponibles ne répondent pas aux besoins des étudiants. Effectivement, beaucoup d’entre eux se retrouvent en situation de précarité. Cela oblige même certains à trouver des jobs étudiants pour subvenir à leurs besoins. Par conséquent, cette situation impacte inévitablement leurs résultats académiques, créant un cercle vicieux de difficultés.

Selon Michel Deneken, un revenu minimum pour les étudiants pourrait avoir des vertus pédagogiques et économiques en offrant une sécurité financière. Cela permettrait aux étudiants de se concentrer sur leurs études sans l’obligation de travailler à temps partiel pour payer leurs dépenses.

Un étudiant financièrement sécurisé est plus performant

Par ailleurs, Michel Deneken soutient fermement que la sécurité financière des étudiants est essentielle pour leur réussite académique. Cette approche, déjà testée dans d’autres pays européens comme le Danemark, la Finlande, et les Pays-Bas, a démontré des résultats probants. Notamment un taux de réussite élevé.

D’ailleurs, il affirme que la suppression de la pression financière liée au travail étudiant permettrait aux étudiants de se diplômer plus rapidement. Ce qui leur offrirait des économies en termes d’années d’études.

Favoriser l’égalité des chances et prévenir l’inaccessibilité universitaire

Toutefois, il existe un autre aspect sombre de la précarité étudiante, selon Michel Deneken. Il s’agit du risque que l’université devienne inaccessible pour les étudiants de la classe moyenne. Actuellement, la majorité des étudiants universitaires sont des bacheliers.

Pour le président, l’instauration d’une allocation d’étude représente un « contrat gagnant-gagnant » avec de multiples avantages. Particulièrement l’assurance de l’égalité des chances en matière d’accès à l’enseignement supérieur.

À propos de l’auteur,
Marc

Je suis un journaliste qui recueille, analyse et diffuse des informations à un large public. J'essaie de couvrir des sujets variés, allant de l'actualité politique à l'actualité sportive, en passant par les sujets sociaux et culturels.