Le coût des études supérieures en France suscite de nombreuses interrogations. Cette question préoccupe ceux qui se penchent sur les résultats du baccalauréat avant de choisir leur filière, ainsi que leurs parents. En France, les frais de scolarité universitaires sont parmi les plus bas d’Europe, car l’État prend en charge la majeure partie des coûts, estimés à plus de 10 000 euros par an. Cependant, une proposition choquante d’une ministre remet en question cette réalité.
Études supérieures : Une proposition de 20 000 euros pour l’égalité des chances
Le coût moyen d’une année d’études supérieures s’élève à environ 7 000 euros par étudiant en France. Cependant, ce montant peut rapidement augmenter en fonction du parcours choisi. Notamment dans des écoles de commerce où les frais peuvent atteindre 10 000 euros par an. Cela, sans compter les frais d’inscription, le logement et la nourriture.
Face à ces dépenses, certaines familles à revenu moyen ou modeste sont contraintes de renoncer. Notamment si leurs enfants ne décrochent pas une bourse suffisante. Pour lutter contre les inégalités perçues, une ministre a récemment proposé une idée audacieuse.
Une mesure coûtant plus de dix milliards d’euros
En Espagne, la ministre du Travail et candidate de la gauche radicale aux élections législatives anticipées, Yolanda Díaz, a proposé devant la presse étrangère que chaque jeune espagnol reçoive la somme de 20 000 euros à ses 18 ans. Selon elle, cet argent devrait être utilisé pour financer des études supérieures, des formations ou la création d’entreprises.
Yolanda Díaz explique que cette proposition vise à offrir aux jeunes un avenir indépendant de leur nom de famille ou de leur origine sociale. Cependant, pour financer cette initiative coûtant au moins dix milliards d’euros à l’Espagne, la ministre prévoit de taxer les riches. C’est-à-dire, les personnes gagnant plus de trois millions d’euros par an. Elle considère que cette somme versée aux jeunes adultes constituerait un « héritage universel ». Ce qui garantissant « l’égalité des chances » pour tous, quel que soit le revenu de leur famille.
Une proposition critiquée par l’opposition politique
L’opposition politique a vivement critiqué cette proposition de Yolanda Díaz. La ministre de l’Économie et vice-présidente du gouvernement socialiste de Pedro Sanchez, Nadia Calviño, a notamment remis en question le financement d’une telle mesure.
Malgré ces critiques, Yolanda Díaz reste convaincue de l’importance de cette proposition. Ayant grandi dans une famille communiste et ayant fait face à un manque de ressources financières qui a entravé ses propres aspirations professionnelles, elle défend cette mesure avec conviction.