Les bénéficiaires de la prime d’activité et du RSA dépendent largement des aides sociales pour améliorer leur niveau de vie. En effet, une étude récente révèle l’importance de ces aides pour ces ménages. Cet article examine les revenus moyens avant et après les prestations sociales. Ce, en mettant en évidence la part des revenus d’activité et l’impact des différentes aides.
Petit salaire : le poids des aides sociales pour les bénéficiaires du RSA
Les bénéficiaires du RSA sont fortement dépendantes des aides sociales. Sans ces aides, leur niveau de vie moyen serait de seulement 330 euros par mois, comparé aux 940 euros actuels. Ainsi, les aides sociales représentent une part significative de leurs revenus. En particulier le RSA qui ajoute 860 euros par mois. D’ailleurs, ces aides visent à soutenir les ménages les plus démunis.
La prime d’activité : une aide complémentaire pour les petits salaires
Contrairement au RSA, la prime d’activité ne constitue pas un minimum social. Elle vise plutôt à soutenir les personnes ayant de faibles ressources mensuelles, souvent des « petits salaires ». Sans la prime d’activité, le revenu médian des foyers bénéficiaires serait de 990 euros par mois. Or, avec cette aide, il s’élève à 1 200 euros par personne. La prime d’activité représente donc un soutien financier supplémentaire pour ces travailleurs à bas revenus.
Analyse des revenus des foyers bénéficiaires avant et après les prestations sociales
La Drees fournit une ventilation des revenus moyens des foyers bénéficiaires avant de recevoir les aides sociales. Pour les foyers bénéficiaires du RSA, les revenus d’activité s’élèvent en moyenne à 240 euros par mois pour le bénéficiaire. 70 euros pour le conjoint, 50 euros pour l’enfant et 180 euros pour le parent. Enfin, 60 euros pour un autre membre du foyer.
En outre, pour les foyers bénéficiaires de la prime d’activité, les revenus d’activité sont plus élevés. Ce, avec des moyennes de 1 130 euros pour le bénéficiaire. 340 euros pour le conjoint, 60 euros pour l’enfant et 160 euros pour le parent. Les 40 euros restant sont pour un autre membre du foyer. En effet, ces chiffres mettent en évidence la dépendance des bénéficiaires des minima sociaux aux aides sociales.
