La Caisse des allocations familiales (CAF) s’est engagée à soutenir les Français en difficulté financière. Malheureusement, de nombreuses personnes éligibles à ces aides ne les réclament pas en raison d’un manque d’information.
CAF : Les aides au logement
Les allocations liées au logement constituent les principales formes d’aides offertes par la CAF. Par exemple, on peut parler des allocations personnalisées de logement (APL). On calcule celles-ci en fonction des revenus, de la composition du foyer et du montant du loyer. Ensuite, l’allocation de logement familial (ALF) fait partie du lot. Cette dernière est octroyée dans des situations particulières. À savoir : les familles avec un enfant handicapé à charge, les femmes enceintes célibataires ou les couples sans enfants.
Néanmoins, il est important de noter que l’ALF n’est pas cumulable avec les APL. Pour ceux qui ne répondent pas aux critères de ces allocations, l’allocation de logement social (ALS) s’adresse à eux.
CAF : Soutiens financiers et emploi
Par ailleurs, la CAF joue un rôle crucial dans la distribution du revenu de solidarité active (RSA). Celui-ci est réservé aux jeunes actifs et aux personnes sans ressources. Ainsi, le RSA leur garantit un revenu minimum suivant la composition du ménage. Les allocataires profitent également d’un programme d’accompagnement pour favoriser leur réinsertion professionnelle.
En outre, dans certains cas, on peut cumuler le RSA avec la prime d’activité. Celle-ci étant conçue pour inciter une activité professionnelle chez les travailleurs à faibles revenus. Même ceux qui sont en chômage partiel ou technique.
Quid des allocations aux personnes handicapées ?
L’allocation adulte handicapé (AAH) est aussi d’une importance vitale. Notamment pour les personnes de plus de 20 ans présentant un handicap significatif. Elle concerne également ceux qui ont plus de 16 ans s’ils ne sont pas à la charge de leurs parents. L’évaluation du taux d’incapacité prend en compte des critères spécifiques, en particulier son impact sur l’accès à l’emploi.
Par ailleurs, l’attribution de l’AAH dépend des ressources et du nombre d’enfants de l’allocataire ou du couple. Gardez à l’esprit que, à partir d’octobre 2023, on ne considèrera plus les revenus du conjoint dans le calcul de l’AAH.
Concernant les mineurs handicapés, l’allocation d’éducation de l’enfant handicapé (AEEH) est octroyée en fonction du degré d’incapacité. Ce, avec une limite fixée à 55 % du Smic pour les revenus de l’enfant. Pour rappel, on peut cumuler cette allocation fixe (142,70 euros par trimestre) avec d’autres aides. Ce, afin de répondre aux besoins spécifiques de l’enfant.