Si vous avez des enfants adultes, vous vous demandez peut-être s’il est intéressant financièrement de les rattacher à votre foyer fiscal. Pour répondre à cette question, il faut faire des simulations. Pour rappel, le rattachement fiscal ne concerne que les enfants majeurs ou les étudiants. Il peut être demandé pour les enfants de moins de 21 ans au début de l’année de déclaration, ou de moins de 25 ans. Ce, à condition qu’ils poursuivent leurs études, voire pour ceux qui ont fêté leurs 18 ans en 2021.
Rattachement au foyer fiscal des enfants majeurs : un calcul d’opportunité
Le rattachement fiscal des enfants majeurs n’est pas toujours avantageux pour les parents. D’ailleurs, il dépend des revenus de l’enfant et de sa situation d’étudiant ou de salarié. Ainsi, il faut simuler différentes options. Ce, en incluant le rattachement, la déduction d’une pension alimentaire et l’enfant seul sans rattachement. En réalité, cela permettrait de déterminer la meilleure solution.
Déductions possibles pour les enfants non étudiants
Lorsque vous ne rattachez pas vos enfants, vous pouvez déduire une pension alimentaire plafonnée à 6 368 euros. Cette déduction est possible si l’enfant majeur n’est pas à votre charge et a besoin d’une aide financière.
Une déduction forfaitaire de 3 786 euros peut également être appliquée pour le logement et la nourriture, sans nécessiter de justificatifs. Cependant, l’enfant lui-même doit déclarer cette déduction.
Avantages spécifiques pour les enfants étudiants
En revanche, le rattachement fiscal est plus avantageux lorsque l’enfant est étudiant. En effet, il permet une exonération des premiers revenus issus des jobs étudiants. Sans oublier la réduction d’impôt de 183 euros par enfant rattaché poursuivant des études universitaires.
Voici un exemple concret pour un enfant non étudiant. Un couple se demande s’il doit le rattacher ou non à leur foyer fiscal. Les parents ont un enfant né en 2002, non étudiant et ayant ses propres revenus. Après simulation, ils constatent que l’option du rattachement entraîne un impôt de 2 226 €. Or, sans le rattachement, mais en déclarant une pension alimentaire de 5 000 €, l’impôt s’élève à 1 569 €. Dans ce cas, la différence fiscale en faveur de l’absence de rattachement avec déduction de pension alimentaire est de 657 €.
