Un chèque alimentaire de 50 € pour aider les Français à faire face à l’inflation

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par Ingrid Bernard

Le chèque alimentaire est considéré comme précieux pour les Français en cette période de crise économique. Cependant, elle ne sera pas suffisante pour combler les besoins des familles rurales.

Le gouvernement français envisage de mettre en place un chèque alimentaire d’une valeur de 50 euros par mois et par personne. Cela, pour aider les familles à mieux se nourrir face à l’inflation. Cette proposition de loi, émise à l’origine en 2020 par la Convention citoyenne pour le climat, refait surface en 2023. Elle vise à soutenir le pouvoir d’achat des Français en situation de précarité. Dans cet article, nous faisons le point sur cette mesure et sur les bénéficiaires potentiels.

Une nouvelle proposition de loi pour un chèque alimentaire de 50 euros

À l’origine, la Convention citoyenne pour le climat a émis la proposition de loi concernant le chèque alimentaire en 2020. Elle vise à attribuer une aide d’un montant de 50 euros par mois à près de 11 millions de Français en situation de précarité.

Toutefois, cette proposition de loi n’a pas été mise en pratique. Dès lors, on l’a remplacée par la prime exceptionnelle de rentrée en septembre de l’année dernière. Le but était de limiter les effets de la crise économique, selon le Ministre de l’Économie Bruno Le Maire.

Une aide précieuse pour les Français en temps de crise

Soutenue par les associations d’aides contre la précarité, cette proposition de loi vise à combler le budget alimentaire des familles émis par le Plan National Nutrition Santé (PNNS).

Cependant, elle ne sera pas suffisante pour combler les besoins des familles rurales, qui ont besoin de 65 euros supplémentaires pour s’en sortir. Cette aide est donc considérée comme précieuse pour les Français en cette période de crise économique.

Près de 11 millions de personnes concernées

Destiné aux ménages en situation de précarité, le chèque alimentaire devrait profiter à près de 8 millions de personnes considérées comme démunies par le Secours catholique. Une étude révèle que seulement 42 personnes sur 100 consommeraient au moins cinq fruits et légumes par jour. Ce, en raison de contraintes économiques.

Selon le projet de loi, cette aide serait également attribuée aux allocataires des minima sociaux. À savoir : l’Allocation aux Adultes Handicapés (AAH), le Revenu de Solidarité Active (RSA) et l’Allocation de Solidarité aux Personnes âgées (ASPA). Ou encore, la prime d’activité et l’aide au logement. Ce qui porterait le nombre total de bénéficiaires à près de 11 millions de personnes.

À propos de l’auteur,
Ingrid Bernard

Ancienne parisienne exilée à Marseille, je suis fascinée par l'univers des séries TV, surtout celle de Netflix. Rédactrices pour plusieurs magazines francophones, je suis de nature curieuse et adore partager mon point de vue sur tous les sujets médiatiques.