« Vishing » : Attention à cette nouvelle escroquerie par téléphone qui vise votre compte bancaire

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par Ingrid Bernard

Auparavant, on a vu le "phishing" qui a fait des ravages dans toute la France. Actuellement, il y a aussi le "vishing" qui prend de l’ampleur.

Les arnaques se multiplient de plus en plus et ce sous toutes les formes possibles. En outre les arnaques par mail et SMS, il y a maintenant une escroquerie de vive voix qui sévit. Il s’agit du “Vishing“, une escroquerie visant votre compte bancaire.

« Vishing » : la nouvelle escroquerie qui sévit en ce moment

Auparavant, on a vu le « phishing » qui a fait des ravages dans toute la France. Actuellement, il y a aussi le « vishing » qui prend de l’ampleur. Pour le phishing ou hameçonnage, les escrocs utilisaient des liens frauduleux pour obtenir les informations personnelles des victimes. Ils partageaient ces liens par mail ou SMS. Au contraire, ils appliquent le « vishing » par un appel téléphonique directement vers les victimes.

Selon les propos du journal Parisien, il s’agit d’une arnaque préparée minutieusement et très subtile. Dans les faits, les escrocs font semblant de vous appeler pour signaler des mouvements suspects sur votre compte bancaire. Une alerte qui, dans la majorité des cas, influence les victimes à céder à la panique. Dès lors, les victimes leur donnent des informations confidentielles à l’arnaqueur. Il arrive même que les victimes fassent eux même les opérations.

Vishing : une fraude à plusieurs milliers d’euros

La prolifération des vols de données en ce moment a permis l’expansion de cette nouvelle méthode. En effet, on ne compte plus actuellement le nombre des cyberattaques qui facilitent l’obtention des informations sur les victimes. Les arnaqueurs arrivent à savoir les noms, les dates de naissances ou même l’adresse postale. Des informations qui peuvent amadouer facilement les victimes.

Les escrocs investissent quand même quelques sous dans l’opération. Il faut compter entre 3,5 et 20€ pour obtenir un numéro de carte bancaire. Ils obtiennent ensuite les coordonnées contre 80 à 120€. Seulement à la fin, ils réussissent à s’emparer de milliers d’euros, comme l’indique Jean-Jacques Latour auprès du Parisien. Il s’agit du directeur de l’expertise cybersécurité de cybermalveillance.gouv.fr. Il a alors déclaré : « Chaque victime se fait voler entre quelques milliers et des dizaines de milliers d’euros« .

Les escrocs ciblent une période particulière pour faire l’arnaque

Cybermalveillance.gouv.fr a cinq ans et a déjà enregistré près de 60 000 demandes d’aides. Il s’agit d’une plateforme d’aide aux victimes suivant la nouvelle stratégie pour la sécurité du numérique. La plateforme a déjà recensé plus de 1 500 victimes potentielles du vishing. D’ailleurs, elle a partagé le 19 janvier une note d’information concernant cette arnaque qu’elle nomme « fraude au faux conseiller bancaire« .

Il s’agit d’un guide plein de conseils pour repérer l’arnaque afin de l’éviter. En ayant observé les tentatives d’arnaques déjà répertoriées, Jean-Jacques Latour a fait une excellente déduction. En fait, les escrocs s’adonnent à cette pratique « souvent le week-end ou le vendredi soir pour éviter toute vérification auprès de votre banque« . De son côté, la Fédération bancaire française a fait une déclaration auprès du Parisien pour repérer les arnaques. Cette dernière a alors affirmé qu’un conseiller n’aura jamais le droit de demander des informations concernant un compte bancaire.

À propos de l’auteur,
Ingrid Bernard

Ancienne Parisienne exilée à Marseille, je suis fascinée par l'univers des séries TV, surtout celles de Netflix. Rédactrice pour plusieurs magazines francophones, je suis de nature curieuse et j'adore partager mon point de vue sur tous les sujets médiatiques.