Une entreprise lyonnaise ne parvient pas à recruter même avec plus de 3.000 euros de salaire

Mis en ligne le
par Alain Gaillard

Cette entreprise fait tout en son pouvoir pour embaucher de nouveaux employés. Mais jusque-là, sans résultat.

Une entreprise lyonnaise décide d’augmenter le salaire pour ses futurs employés. Pourtant, personne n’y dépose son Curriculum Vitae.

Cette entreprise lyonnaise a 10 postes à pourvoir

Une entreprise lyonnaise nommée Migen, experte dans la maintenance industrielle, compte actuellement 22 employés. En effet, c’est une PME sous-traitante de Toyota, Amazon et Pierre Martinet.

En ce moment, Migen a 10 postes à pourvoir. L’entreprise fait tout en son pouvoir pour embaucher de nouveaux employés, mais jusque-là, sans résultat. Loïc Steeyler, responsable des Ressources Humaines, avance à ce sujet que « Nous avons 10 postes de techniciens de maintenance à pourvoir. C’est urgent, ça reste très compliqué de recruter même s’il y a parfois du mieux. Il y a plus d’offres que de candidatures. Nous pensons que pour travailler de concert avec les clients les plus prestigieux, nous devons sélectionner les meilleurs collaborateurs et les meilleures collaboratrices. »

Des rémunérations à plus de 3.000 euros !

Les employeurs font tout en leur possibilité pour le recrutement. Ainsi, même les jeunes, les débutants et ceux qui sont en situation de handicap sont les bienvenus. À part cela, Migen offre des salaires de plus de 3.000 euros. C’est 20% plus que la moyenne, vous imaginez ? Les employés pourront donc être rémunérés à 4 100 euros bruts par mois. Alors qu’un technicien de maintenance gagne normalement entre 30.000 et 50.000 euros bruts par an.

Mais les idées de la société ne s’arrêtent pas là. Elle offre aussi plusieurs activités (sportives, des sorties, etc) pour favoriser l’harmonie de son groupe.

« Les métiers manuels ont été dévalorisés comme l’apprentissage. »

Ce genre de métier a une mauvaise image et la majorité des jeunes ne s’y intéresse pas. Le responsable des Ressources Humaines a déclaré que « La maintenance a été un secteur qui attire moins les jeunes ces dernières années, les métiers manuels ont été dévalorisés comme l’apprentissage. Je viens d’un milieu ouvrier, j’ai fait des études, je respecte tous ces métiers, ils sont importants. C’est un secteur très large et très intéressant. Il y a du mépris pour nos métiers manuels. ».

Toutefois, avec toutes ces offres, on espère que la société aura de belles surprises pour son propre développement !

À propos de l’auteur,
Alain Gaillard

Diplômé d'une école de journalisme, je me passionne de culture média et de tendance hightech. J'écris depuis plusieurs années pour plusieurs médias en ligne.