La situation inflationniste actuelle a conduit l’exécutif à lancer une initiative appelée « trimestre anti-inflation », à partir d’aujourd’hui. Cette mesure vise à inciter les acteurs de la grande distribution à bloquer les prix de certains articles jugés indispensables pour limiter l’impact de l’inflation sur le pouvoir d’achat des consommateurs. Plusieurs enseignes ont ainsi mis en place des paniers anti-inflation dans leurs magasins pour proposer des produits à prix coûtant. Cependant, il n’est pas toujours facile de savoir quels produits sont concernés. Dans cet article, nous allons vous expliquer comment les repérer dans les supermarchés.
Trimestre anti-inflation : Les enseignes qui participent au panier anti-inflation
La plupart des enseignes de la grande distribution participent au panier anti-inflation, sauf Leclerc et Cora. Super U a mis à disposition de ses clients un total de 150 produits à prix coûtant, comprenant des produits frais tels que de la viande et des légumes, des produits d’hygiène ainsi que des chips et certains alcools.
Intermarché a quant à lui lancé son initiative sur un total de 30 produits frais et 470 produits de marque distributeur. Pour faciliter l’identification des produits du panier anti-inflation, l’État a conçu un logo spécifique pour l’occasion. Il s’agit d’un panier de courses flanqué de l’inscription « trimestre anti-inflation » aux couleurs bleu-blanc-rouge.
La polémique autour de l’inclusion des chips et des alcools dans le panier anti-inflation
Le panier anti-inflation est une initiative mise en place par les enseignes de la grande distribution. Le but est de réduire l’impact de l’inflation sur la vie quotidienne. Toutefois, l’inclusion de produits tels que des chips et certains alcools dans le panier anti-inflation a suscité une polémique.
En effet, certains considèrent que ces produits ne sont pas indispensables. Donc, on ne devrait pas les inclure dans cette mesure. Cette polémique montre la difficulté pour les acteurs de la grande distribution de définir ce qui doit être considéré comme un produit de première nécessité.
