Même si les pouvoirs publics font confiance au pouvoir d’achat des Français en 2024, la nouvelle année sera synonyme de la hausse dans presque tous les domaines.
A part les coûts de l’énergie, beaucoup de produits utiles au quotidien vont connaître une nette augmentation.
Cela concerne par exemple les billets d’avion. En effet, le gouvernement français a inséré une nouvelle taxe dans le budget 2024 à propos du kérosène à cause de ses empreintes carbone élevées.
C’est quoi cette nouvelle taxe ?
La France a fait un engagement pour la transition écologique. Dans le cadre de cette initiative, elle a informé l’introduction de cette nouvelle taxe dans le budget 2024. Cela cible particulièrement les grands aéroports ainsi que les concessions d’autoroute.
En réalité, cette mesure va concerner les infrastructures ayant un revenu d’exploitation qui dépasse les 120 millions d’euros et un bénéfice moyen des dix dernières années qui a touché au moins 10%.
« L’impôt sur les infrastructures de transport de longue distance » a ainsi pour but d’encourager les entités les plus polluantes à faire plus d’effort pour l’écologie. Cet impôt peut ainsi aider l’Etat à empocher 600 millions d’euros par an à partir de 2024.
Quel est l’impact de cette taxe sur les coûts des billets d’avion ?
Selon les critères imposés par le gouvernement, cinq principaux aéroports en France sont concernés par cet impôt : Paris-Charles-de-Gaulle, Paris-Orly, Nice-Côte d’Azur, Marseille-Provence et Lyon-Saint-Exupéry.
Pour faire face à cette nouvelle taxe, les groupes aéroportuaires prévoient d’en renvoyer une partie sur les compagnies aériennes en réalisant une hausse des contributions. A leur tour, les compagnies aériennes sont dans l’obligation d’augmenter leurs tarifs pour dédommager ces surplus de coûts.
Pour résumer, sachez que ce nouvel impôt va avoir des impacts directs sur les voyageurs qui doivent payer leurs billets à un prix plus élevé.
Anne Rigail, directrice générale d’Air France a confirmé en mois de septembre que : « Dans les prochains mois, probablement pas », mais que « dans les années à venir, avec la transition environnementale et l’ambition de décarbonation, il faudra effectivement payer un peu plus cher ses billets d’avion ».
N’oubliez pas que cette hausse va s’additionner à celle de 14,3 % réalisée durant les sept premiers mois de l’année et à celle de 20 % opérée en 2022.
Cependant, cette augmentation des tarifs à cause de l’impôt sur les aéroports va s’étendre sur deux ou trois ans. Cela va permettre de limiter son effet sur les compagnies aériennes.