Télétravail – Surveillance à distance : Une femme licenciée après 18 ans de service

Mis en ligne le
par Marc

Le février dernier, Insurance Australia Group a finalement licencié Suzie, invoquant des manquements aux délais des documents d’assurance. Cette histoire doit servir d’avertissement aux télétravailleurs qui ne sont pas appliqués dans leurs engagements.

Le télétravail offre des avantages aux employés. Mais, il peut également présenter des défis pour les entreprises en matière de surveillance. Une histoire récente met en lumière un cas où une employée a été licenciée après 18 ans de service. Il s’agit de Suzie Cheikho, surveillée à distance par son entreprise dans le domaine de l’assurance. Résultat, ses médiocres performances démasquées ont donné suite à son licenciement par Insurance Australia Group (IAG).

La carrière de 18 ans de Suzie Cheikho qui se termine de manière controversée

Suzie Cheikho, employée chez Insurance Australia Group (IAG) depuis 18 ans, a récemment été licenciée. Cependant, ce n’est pas le licenciement en lui-même qui a suscité l’étonnement. Pourquoi ? Parce que le licenciement est la suite logique d’une méthode de surveillance à distance utilisée par son entreprise. Une technique d’ailleurs peu courante qui suscite la curiosité.

Surveillance à distance d’IAG en télétravail et licenciement justifié de Suzie Cheikho

Inquiets de ses performances, les supérieurs de Suzie Cheikho ont initié un plan d’amélioration des performances. Ainsi, l’Insurance Australia Group a décidé de surveiller le nombre de frappes clavier pendant 49 jours de télétravail. Le février dernier, l’entreprise a finalement licencié Suzie, invoquant des manquements aux délais des documents d’assurance. Aussi, pour des absences et des problèmes de communication répétitifs. L’IAG a même soutenu que ces retards ont occasionné des pénalités réglementaires à son encontre.

Dans le cadre de la surveillance, elle n’a eu aucune frappe documentée en 117 heures en octobre. 143 heures sans toucher à son clavier en novembre. Et enfin, 60 heures pour le cas de décembre. À croire qu’elle ne touche presque jamais son ordinateur pour travailler. La Commission australienne du travail équitable a confirmé cette décision de l’entreprise de Suzie Cheikho dans le New York Post. À la Commission de soutenir qu’elle a manqué plusieurs fois à ses occupations. Soit elle finissait tôt, soit elle travaillait trop tard.

Licenciement contesté et réponse Suzie Cheikho

La Commission australienne du travail équitable a confirmé la décision de licenciement d’IAG, en se basant sur les données de surveillance. Suzie Cheikho a cependant plaidé que ses faibles frappes clavier étaient dues à des problèmes techniques. Elle est aussi revenue sur ses problèmes de santé mentale comme motif de l’IAG pour la licencier. Elle affirme également que l’entreprise avait un plan prémédité pour la licencier. En revanche, la décision de justice d’ébruiter l’affaire pourrait, selon elle, impacter sa carrière. En effet, elle appréhende que « personne ne voudra l’embaucher à l’avenir. » Cette histoire doit servir d’avertissement aux télétravailleurs qui ne sont pas appliqués dans leurs engagements. Ce, pour éviter la même situation que Suzie Cheikho qui sillonne actuellement les médias pour plaider sa cause.

À propos de l’auteur,
Marc

Je suis un journaliste qui recueille, analyse et diffuse des informations à un large public. J'essaie de couvrir des sujets variés, allant de l'actualité politique à l'actualité sportive, en passant par les sujets sociaux et culturels.