Le mardi 10 janvier 2023, la Première ministre Élisabeth Borne a enfin présenté les changements au niveau de la retraite. Notamment, pour les futurs retraités.
Qui seront les plus affectés par la réforme des retraites ?
BFM Business a fait une comparaison et a obtenu des résultats assez précis. Les générations nées entre 1965 et 1966 seraient alors les grandes perdantes de cette réforme. En effet, ces dernières devraient cumuler trois trimestres de retraites supplémentaires pour les valider tous. En revanche, certaines générations ne seront pas concernées. Comme le cas de celles qui sont nées dans le premier semestre de l’année 1961. Effectivement, l’année de la retraite n’est reportée que pour les générations nées après cette date.
Il en est de même pour les personnes nées en 1973 et après. Toujours selon la comparaison de BFM Business, celles-ci ne seront pas obligées de cumuler plus de trimestres. Pour eux, le nombre de trimestres à valider reste à 172.
Retraite : changement de l’âge légal du départ
La réforme des retraites vise aussi à faire reculer progressivement l’âge légal de départ à la retraite. En réalité, ce dernier augmentera de trois trimestres tous les ans jusqu’à atteindre 64 ans en 2030.
L’État a créé un calendrier pour s’assurer que cette transition progressive puisse bien fonctionner. Ce calendrier servira de référence et justifiera les changements qui interviendront au fil des mois.
D’autres changements apportés par la réforme des retraites
La réforme des retraites prévoit également d’améliorer les conditions de travail des salariés exerçant des métiers dits « pénibles ». En effet, davantage de travailleurs pourront bénéficier de C2P ou compte professionnel de prévention. À noter qu’avec le C2P, les salariés gagnent des points à la fin de chaque année de travail. Ces points leur permettront de prendre une retraite anticipée.
Il existe des conditions à respecter pour bénéficier du C2P. En effet, il faut travailler dans le secteur privé et être affilié au régime général de la Sécurité sociale. De plus, le salarié doit être exposé au moins à un facteur de risque dépassant un certain plafond et enfin avoir un contrat d’un mois minimum.
Afin de rendre le C2P accessible à un plus grand nombre de travailleurs, le gouvernement envisage d’assouplir ces conditions. Par exemple, il songe à réduire le nombre de services que les travailleurs de nuit doivent fournir. Si le nombre minimum de nuits requis était de 120 nuits auparavant, il passera à 100 nuits après l’application de la réforme.
