19 territoires vont tester la réforme du RSA durant la campagne du président Emmanuel Macron, d’ici à quelques semaines. En modifiant le paiement du minimal social à la réalisation de 15h à 20h d’activité, cette réforme a pour but de « mieux accompagner » les contribuables dans leur nouveau métier.
Comment la réforme du RSA sera-t-elle expérimentée dans les prochains mois ?
Les agents syndicaux des employés de Pôle emploi souhaitent « alerter de manière officielle la Direction générale sur le fait que les élus des différents CSE ne seront pas dans la possibilité de bénéficier de l’ensemble des informations liées à la mise en œuvre de le XP BRSA (l’acronyme utilisé en interne pour désigner le test de la réforme du RSA) dans leurs territoires respectifs […] suivant le calendrier contraint dans lequel elles doivent se dérouler ». Cela signifie que ce qui va se passer prochainement semble encore flou.
Par la suite, les élus du CSE avancent que « les études d’impacts présentées ne font pas apparaître clairement les répercussions de cette expérimentation. Cela, sur le process opérationnel, les organisations et les publics concernés. Aussi, sur les conditions de travail, les moyens dévolus et les opérateurs associés. »
Pourquoi le versement du RSA exige 15 à 20h d’activité ?
La réforme du RSA d’Emmanuel Macron a décidé de conditionner les heures d’activité dans le cadre d’intérêt général. Néanmoins, pour la mise en place des prochains tests, le versement de la CAF pour cette allocation n’exige pas des heures de travail. Il se concentre plutôt sur le métier des allocataires.
Cependant, jusqu’à maintenant, certains secteurs n’ont pas encore été choisis pour le test. D’ailleurs, les élus du CSE mentionnent « le report du rendu du rapport « France Travail ». Ou la lenteur des discussions engagées avec certains conseils départementaux ». Cela inclut le versement du RSA par la CAF chaque mois.
