La réforme des retraites veut aussi appliquer une pension de retraite minimum de 1200€ brut. Il s’agit d’une forte revalorisation pour tous ceux qui touchent une pension largement inférieure à cette somme. Ainsi, on vous dévoile tous les détails dans cet article.
Réforme des retraites : une revalorisation des pensions en vue
La réforme des retraites prendra effet dès le 1er septembre prochain. Seulement, la mesure ne fait toujours pas l’unanimité auprès des Français. Ainsi, l’Etat tente de calmer le jeu en mettant en avant les points positifs de cette réforme. Parmi ces points positifs, l’État veut mettre en avant la fixation d’une pension minimum de 1200€ brut par mois. Il s’agit d’une somme équivalente de 85% du Smic actuel.
Mais encore, cette perspective pourrait encore une fois pénaliser plusieurs retraités et n’en favoriser que très peu. Il faut savoir qu’il s’agit d’une mesure dans le cadre de la revalorisation du Minimum Contributif. Cela implique que les retraités doivent encore remplir certains critères avant de pouvoir en bénéficier.
Les conditions pour bénéficier de la revalorisation
Cette hausse du Minimum Contributif vise à augmenter le montant de la retraite de base pour les salariés du privé. Cela vaut également pour les salariés agricoles, les artisans et les commerçants. Toutefois, ces derniers doivent encore répondre à certains critères. En effet, il faut qu’ils aient une pension de retraite de base et une complémentaire inférieure à 1273,76€ par mois.
Dès lors, le montant du Minimum Contributif varie selon le nombre de trimestres validés par le salarié. De plus, cette mesure ne s’applique qu’à ceux ayant fait une carrière complète, payés au SMIC et à temps plein.
Une revalorisation appliquée dès octobre prochain
Cette pension minimum concerne donc près de 1 800 000 retraités. Dans les faits, ils vont percevoir une pension majorée de 25€ à 100€ selon le cas. D’ailleurs, cette augmentation prendra effet dès le 9 octobre prochain pour 1 000 000 d’entre eux. Pour les 800 000 autres, il faudra attendre encore un peu.
En effet, le gouvernement affirme que les dossiers de ces 800 000 autres font face à une certaine complication. Ainsi, l’Etat promet qu’ils bénéficieront de la revalorisation en 2024 avec rétroactivité. De son côté, Michel Beaugas ne cautionne pas cette mesure en estimant ce décalage injuste. En effet, le secrétaire général de France Ouvrière estime qu’il faut appliquer la mesure en même temps pour ses bénéficiaires.
