Prudence pour ces 9 régions françaises qui sont concernées par la contamination de l’eau du robinet par un solvant cancérigène.
Les autorités compétentes avisent les résidents et les encouragent à prendre toutes les mesures nécessaires pour se protéger.
1,4-dioxane : la cause pointée du doigt
Selon un rapport de l’Anses, il y a 8% de 1,4-dioxane dans les échantillons d’eau potable testés. Il s’agit d’un solvant très utilisé dans les années 60 et qui est aujourd’hui pointé du doigt pour être cancérigène. Le 1,4-dioxane se trouve dans les produits de tous les jours.
Dans tous les cas, il ne faut pas sous-estimer l’impact de la présence de ce produit ancien. A titre de précision, l’eau du robinet est indispensable tous les jours et elle est considérée comme pure.
Pourtant, il a été confirmé que le 1,4-dioxane est présent dans les ressources aquatiques qu’elles soient superficielles ou souterraines.
Aucune loi spécifique ne s’applique à ce solvant cancérigène en France. Pourtant, l’OMS a déjà pris soin de déterminer une limite maximale de 50 µg/l pour juger la qualité de l’eau potable.
A l’heure actuelle, de plus en plus de localités se sont déjà fixées cette norme. C’est le cas du Japon, de la Corée du Sud, de la Nouvelle-Zélande ou encore du Canada.
Cela signifie qu’il s’agit d’un cas important qu’il ne faut surtout pas négliger et qu’il faut immédiatement prendre des mesures strictes.
S’il n’existe pas encore de réglementation à ce sujet, la responsabilité revient à chacun. En effet, il est important de bien surveiller ce que nous ingérons.
Néanmoins, il faut tout de même une prise de décision rapide de la part du gouvernement et des autorités compétentes pour la protection de la santé.
L’Île-de-France compte parmi les principales victimes de l’eau du robinet contaminée
L’Île-de-France s’inquiète notamment au sujet de la propreté et de la pureté de l’eau du robinet qui, est une ressource vitale pour de nombreux foyers. En effet, les eaux distribuées par les quatre usines de la région seraient quasiment impures et dangereuses pour la santé.
En effet, selon un test réalisé, un échantillon a révélé une concentration de 4,8 µg/l. Cette valeur est la plus hausse jamais enregistrée dans le pays. Et pourtant, la région n’est pas la seule qui est concernée.
On peut citer également d’autres régions victimes comme l’Auvergne-Rhône-Alpes, du Bourgogne-Franche-Comté, du Centre-Val de Loire, du Grand-Est et des Hauts-de-France. C’est le cas également de la Nouvelle-Aquitaine, l’Occitanie et le Pays-de-Loire.
Le problème sanitaire a aujourd’hui atteint le niveau national.