La rentrée scolaire, synonyme de nouveaux défis, est un moment attendu par de nombreux étudiants. Cependant, pour certains d’entre eux, cette période s’accompagne de difficultés financières considérables. Dans le Gard, l’université de Nîmes a récemment été le théâtre du lancement de la campagne « Pauvreté précarité 2023 » par le Secours populaire. Au cours de cet événement, il y a eu une distribution de denrées alimentaires essentielles à des étudiants précaires. Ce qui témoigne l’importance de cette aide pour leur survie financière.
Secours populaire à la rescousse des étudiants
Dans le cadre de la campagne « Pauvreté précarité 2023 », l’université de Nîmes a ouvert ses portes aux bénévoles du Secours populaire. Ainsi, ces derniers ont distribué des produits alimentaires à des étudiants en difficulté. C’est le commencement d’une campagne nationale qui vise à éradiquer la pauvreté et la précarité.
La vie estudiantine plus difficile que jamais
Financièrement parlant, le mois de septembre est particulièrement difficile pour les étudiants. Pour cause, les dépenses liées au logement et les charges mensuelles commencent à s’accumuler. Alors que le versement de nombreuses aides financières ne se fait qu’à la fin du mois, voire plus tard.
« Nous sommes à peine au milieu du mois et j’ai déjà reçu le témoignage de trois jeunes dont le compte bancaire affiche un solde négatif, c’est extrêmement alarmant », explique d’ailleurs Florence Luisière, directrice départementale du Secours populaire.
Soutenir les étudiants dans le besoin
Face à cette situation préoccupante, Benoit Roig, président de l’université de Nîmes, encourage vivement les étudiants en difficulté à solliciter l’aide du Secours populaire ou du personnel de l’établissement. D’ailleurs, il précise qu’il n’y a aucune honte à participer aux actions de distribution et de collecte organisées par l’association.
En outre, le directeur est très reconnaissant envers le Secours populaire. En effet, l’association se tient main dans la main avec l’université depuis plus de dix ans pour soutenir les étudiants.