Depuis des semaines, l’État a proposé une prime alimentation pour aider les Français en cette période de crise. Notamment, avec le pouvoir d’achat qui est au plus bas. Pendant un moment, on n’avait aucune idée de la façon dont ce bonus serait payé. Toutefois, il y a désormais des détails sur les montants et les versements.
La prime alimentation : une aide qui sera la bienvenue face à la crise
La prime alimentation va enfin être mise en vigueur, après des semaines de réflexion. D’ailleurs, Bruno Le Maire a apporté quelques précisions sur le sujet. En effet, il a déclaré que la réflexion planait autour de la forme que ce nouveau soutien allait prendre.
« Je suis prêt à regarder tous les choix. Mais il faut donc qu’elles tiennent la route. C’est-à-dire que les Françaises et les Français puissent les utiliser. Je ne vais pas leur dire : on a trouvé un super dispositif, vous allez pouvoir aller dans votre magasin prendre des produits bio. Ou français qui vont profiter aux producteurs français », a confirmé Bruno Le Maire.
À combien cette prime s’élève-t-elle ?
Les Français touchés recevront la prime alimentation une fois par mois. De plus, l’État souhaite surtout viser les jeunes de 18 à 25 ans et les familles en situation de précarité. Quant au montant de la prime, il sera de 30 et 60 euros par mois, sauf modification de dernière minute.
Le député Mounir Mahjoubi a contribué à cette fourchette. « Le budget total pourrait alors s’élever à des centaines de millions à deux milliards d’euros », a-t-il ajouté. Cependant, on ne connaît toujours pas la date de son paiement. Une chose est certaine, elle sera versée cette année. On ne devrait se contenter que de cette maigre information du gouvernement.
La prime alimentation : un soutien qui n’est pas approuvé par tout le monde
Le ministre de l’Agriculture se voit satisfait de la mise en place de cette prime alimentation. « Vous avez près de 8 millions de nos concitoyens qui ont du mal à avoir accès aux productions locales, aux productions de qualité, à nos productions françaises en réalité », a en effet dit Julien Denormandie. « Et donc il faut leur donner un coup de pouce pour les aider à acquérir cela ».
Néanmoins, l’idée ne fait pas l’unanimité. Effectivement, Michel-Edouard Leclerc, patron de la chaîne de magasins portant son nom, s’est dit en désaccord avec un tel système. « Ce qui serait dommage, c’est que l’on fasse des chèques alimentaires pour les Français, qui soient dépensés dans les commerces les plus chers. C’est un comble. Si l’on fait une prime alimentaire, c’est pour aider les gens qui ont peu d’argent, qui sont chez nous, chez Lidl, Aldi… »