Face à la hausse des prix alimentaires et à la précarité grandissante de certaines populations en France, l’EELV (Europe Écologie Les Verts) a présenté un projet urgent de prime alimentaire. Cette aide vise à soulager les ménages modestes et à répondre à l’urgence alimentaire qui sévit dans le pays. Cependant, malgré les discussions et les débats autour de cette proposition, le montant et la date de mise en place de cette prime restent encore flous.
Une aide indispensable pour les ménages en difficulté
L’inflation de 6% des prix alimentaires a un impact direct sur le pouvoir d’achat des Français, notamment ceux des ménages modestes. En effet, de plus en plus de personnes ont du mal à se nourrir correctement. Surtout les étudiants et les familles précaires qui peinent à joindre les deux bouts. Face à cette situation, une aide alimentaire d’urgence devient indispensable pour soulager ces populations en difficulté.
L’historique de la proposition de prime alimentaire
En 2020, Emmanuel Macron avait évoqué la mise en place d’une prime alimentaire pour aider les ménages en difficulté. Toutefois, depuis trois ans, cette proposition est restée en suspens en raison des contraintes liées à sa gestion. Notamment, cela concerne le montant à attribuer et la fréquence du versement.
Ce n’est qu’en septembre 2022 que 9 millions de ménages bénéficiaires du RSA, de l’AAH et de l’ASPA ont pu recevoir une « prime inflation » de 100 € avec 50 € supplémentaires par enfant à charge.
Le projet de prime alimentaire proposé par l’EELV
Face à l’urgence alimentaire en France, l’EELV propose de mettre en place une aide d’au moins 50 euros par mois et par personne. Cela, pour les bénéficiaires des minimas sociaux tels que la prime d’activité, le RSA, l’AAH, les APL, etc.
Les députées EELV Francesca Pasquini et Sandra Regol estiment qu’il n’y a pas de temps à perdre. Ainsi, elles souhaitent que cette prime alimentaire soit mise en place avant le 1er juillet 2023. Cette proposition vise également à soulager le travail des associations caritatives, comme les restos du cœur. D’ailleurs, ces associations font face à une hausse de la demande de 22%.
