Prêt-à-porter français : Une autre marque s’apprête à fermer ses portes après Camaïeu

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par Marc

Fin 2022, Camaïeu a fermé ses portes définitivement après 38 ans d’existence. Malheureusement, une autre marque tricolore s’apprête à suivre sa voie.

Le prêt-à-porter français traverse actuellement une période sombre. On se rappelle que fin 2022, Camaïeu a fermé ses portes définitivement. Quelques mois après, une autre marque s’apprête à déposer le bilan.

Une autre enseigne suit la voie de Camaïeu

Fin 2022, Camaïeu a fermé ses portes définitivement après 38 ans d’existence. L’enseigne avait d’énormes difficultés financières qu’elle n’a pas pu redresser. Ce malgré la grande mobilisation des Français pour soutenir le personnel lors des liquidations des stocks de la marque. Malheureusement, une autre marque tricolore s’apprête à suivre la voie de Camaïeu.

En effet, Cop.Copine va bientôt déposer le bilan sauf miracle. Il s’agit d’une marque apparue en 1986 qui a connu un grand succès dans les années 90/2000. La marque peine à trouver un repreneur selon ses dirigeants. D’ailleurs, l’enseigne a déclaré auprès de FashionNetwork.com : « Dans le contexte d’un marché du prêt-à-porter très difficile et en profonde mutation, il s’est avéré impossible à trouver. »

Anciennement appelé Copains-Copines, cette marque aux designs jeune et dynamique a connu un grand problème financier. Cop.Copines a fait l’objet d’un redressement judiciaire depuis le 7 novembre 2022. Seulement, l’enseigne a surtout eu de grandes difficultés à effacer un prêt garanti par l’État de 5 millions d’euros. N’ayant trouvé aucun repreneur, Cop.Copines va pourtant céder 23 de ses 48 succursales au groupe Antonelle. Il s’agit d’une décision prise par le Tribunal de Commerce de Bobigny. Antonelle va donc hériter de ses 51 salariés et une partie restante de son stock.

Le prêt-à-porter français en très mauvaise posture

Le monde du prêt-à-porter français traverse actuellement une période très difficile. Seulement, les marques de luxe ne perdent pas de vitesse dans ce secteur. Elles continuent à générer des millions et des millions. Par contre, le problème sévit surtout pour la mode accessible à tout le monde. Si Camaïeu pourrait renaître grâce à la marque Célio, d’autres marques se retrouvent en difficulté.

On peut citer en exemple la marque San Marina du groupe Vivarte (Caroll, Minelli, La Halle, Naf Naf, Chevignon…). En effet, cette marque de chaussure fait l’objet d’un redressement judiciaire depuis septembre 2022. L’enseigne doit actuellement attendre une décision du tribunal de commerce de Marseille le 10 février prochain.

Dans la même situation, Kookaï a également vu son chiffre d’affaires divisé par 3 en 10 ans. Placée en redressement judiciaire par le tribunal de commerce de Paris le 1er février dernier, Kookaï vit une situation délicate. La marque a peiné à trouver une place auprès de la clientèle jeune. Toutefois, l’entreprise ne compte pas baisser les bras. En effet, la direction considère ce redressement judiciaire comme « une opportunité de rebondir et d’assainir sa situation financière. » Existant depuis le début des années 2010, toutes ses boutiques continuent pour le moment d’ouvrir leurs portes.

À propos de l’auteur,
Marc

Je suis un journaliste qui recueille, analyse et diffuse des informations à un large public. J'essaie de couvrir des sujets variés, allant de l'actualité politique à l'actualité sportive, en passant par les sujets sociaux et culturels.