En ce mois d’octobre, une vague de chaleur exceptionnelle a frappé la France, battant des records de température. Par conséquent, cette chaleur inhabituelle a suscité des interrogations sur ses origines. Cet article explorera les facteurs responsables de cette canicule d’octobre. Ce, en mettant en lumière le rôle du réchauffement climatique, de la variabilité naturelle et d’autres phénomènes météorologiques.
Le réchauffement climatique et la chaleur record
Le réchauffement climatique exerce une influence significative sur la chaleur exceptionnelle d’octobre. D’après Climameter, cette vague de chaleur aurait eu lieu même en l’absence d’émissions de gaz à effet de serre. Cependant, les températures auraient été nettement plus basses.
L’intensité de la canicule est donc étroitement liée à l’impact du réchauffement climatique. Cela souligne l’urgence de réduire les émissions de gaz à effet de serre pour atténuer de tels événements à l’avenir.
L’étude de Climameter : Réchauffement et variabilité naturelle
L’organisme Climameter a mené une étude approfondie de la période de chaleur exceptionnelle. Pour rappel, celle-ci a touché la France, l’Italie, l’Espagne et la Slovénie du 8 au 13 octobre dernier. Contrairement aux vagues de chaleur de l’été 2023, cette fois-ci, le rôle du réchauffement climatique est qualifié de moyen. En effet, la météo, influencée par la variabilité naturelle, a joué un rôle significatif.
Un anticyclone dans l’ouest de la Méditerranée et une dépression sur les îles britanniques ont favorisé l’aspiration de l’air chaud d’Afrique du Nord. Tout cela a contribué à l’intensité de la chaleur d’octobre. Ainsi, cela met en lumière l’interaction complexe entre les phénomènes météorologiques naturels et les conséquences du réchauffement climatique.
Le réchauffement climatique s’additionne aux phénomènes naturels
Les chercheurs de Climameter ont comparé les conditions météorologiques d’octobre 2023 à celles des décennies précédentes. Ce, dans le but d’évaluer l’impact du réchauffement climatique sur la chaleur. Les vagues de chaleur récentes en Europe diffèrent considérablement de celles des années 1979-2000. Effectivement, la pression atmosphérique était plus élevée et les températures plus intenses. Cette étude suggère que les températures de la vague de chaleur d’octobre 2023 étaient entre 1,4 et 4 °C plus élevés que dans le passé, notamment dans les Alpes.
De plus, ces phénomènes météorologiques extrêmes semblent de plus en plus fréquents. D’ailleurs, cela n’arrive pas qu’en octobre, mais aussi en novembre et décembre, ce qui souligne le décalage des saisons. Toutefois, il est essentiel de reconnaître que des phénomènes naturels et cycliques ont également contribué à l’intensité exceptionnelle de cette vague de chaleur automnale. À l’instar de l’oscillation atlantique multidécennale et l’oscillation décennale du Pacifique.