Depuis la fin du Covid, on avait apporté des changements au niveau de l’examen de l’obtention du permis de conduire. Cependant, une autre règle pourrait voir le jour dans les mois à venir.
Réduire le coût de l’examen du permis de conduire
Pas moins d’un million de Français passent tous les ans l’examen pour obtenir leur permis de conduire. Cet examen n’est pas gratuit. En effet, il est payant. Alors, pour ceux qui ont un budget un peu serré, la CAF et l’État proposent certaines aides. Parmi celles-ci, le permis à un euro par jour pour les jeunes de 15 à 25 ans et une aide de 500 euros pour tous les apprentis de France. Le Service Public précise d’ailleurs que « pour bénéficier de cette aide fixée à 500 euros, il faut adresser son dossier au centre de formation des apprentis ».
Aussi, les bénéficiaires de Pôle Emploi peuvent profiter de quelques aides. Il s’agit des demandeurs de catégorie A, B, D et ceux en contrat de sécurisation professionnelle. Par ailleurs, il est possible de financer une partie de votre permis de conduire en vous servant de votre CPF. Enfin, les personnes en situation de handicap peuvent solliciter de l’aide de l’Agefiph ou Fiphfp pour les soutenir financièrement.
Une nouvelle règle pour les conducteurs
Pour rappel, en 2018, un homme de 90 ans a renversé un piéton sur le trottoir. À cause de l’accident, la victime avait, malheureusement, perdu sa jambe gauche et est devenue invalide. Cela a tout remis en cause puisque cet accident a suscité des questionnements auprès de l’opinion publique. Ainsi, la jeune femme victime avait exigé des tests pour les personnes âgées. Ce test consiste à évaluer l’ouïe, les réflexes et la vision des conducteurs.
Dès lors, cette dernière préconise un contrôle tous les 5 ans à partir de 65 ans, et tous les 2 ans à partir de 70 ans. En revanche, c’est tous les ans dès 80 ans. De plus, les chiffres montrent que les personnes âgées de 65 à 74 ans sont impliquées dans les accidents. Cela dit, Pauline Deroulède (la victime) souhaite que l’on fasse le test tous les 10 ans. Cela, peu importe l’âge et l’état de santé des automobilistes. À noter que la Belgique, la Suisse, le Portugal et l’Espagne ont déjà adopté cette mesure.
