Face à la pénurie de médicaments, le gouvernement a accepté une augmentation des prix. Pourquoi cette décision ? On va voir cela de plus près.
« Sécuriser le marché français »
Tout cela paraît absurde, mais si l’État en a décidé ainsi, c’est qu’il y a une raison. D’ailleurs, François Braun, le ministre de la Santé, garantit que l’augmentation des prix permettra de « sécuriser le marché français ». Depuis des semaines, les fabricants de médicaments génériques ont tant attendu cette hausse. Cela, en réponse au budget de la Sécurité sociale. Ils estiment qu’en France, les prix de vente des produits pharmaceutiques sont trop bas. Par conséquent, la vente, voire la production, se voit menacée.
Jusqu’au mois de mai, l’ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament) établira un plan de préparation face aux épidémies hivernales. Ce, afin qu’elle puisse sécuriser les stocks et garantir une meilleure disponibilité des données. Pour plus d’assurance, on mettra en place un « plan blanc médicaments », sous trois mois, si des cas particuliers obligent.
Le problème de la pénurie sera-t-il enfin résolu ?
Par ailleurs, François Braun a eu un entretien Roland Lescure, le ministre de l’Industrie. Suite à leur rencontre, le ministre de la Santé a confié à Europe 1 que tout serait rétabli dans les 2 semaines suivantes. D’ailleurs, il a indiqué qu’on allait recevoir 750 000 boîtes d’amoxicilline supplémentaires le 6 février.
Entre temps, d’autres mesures sont en place, telles que les informations régulières aux prescripteurs ou les préparations magistrales par les pharmaciens. Il y a aussi l’interdiction des exportations par les grossistes ou le contingentement des stocks. En outre, l’ANSM a proposé des substituts du paracétamol pour les enfants. Cela, en vue de garantir les traitements pour les plus petits. Avec cette liste, les parents pourront savoir lequel est le mieux pour son enfant suivant son âge, son poids et les besoins. Bien sûr, tout ceci est passé par la concertation de professionnels de la santé.
