Pension de réversion : quels sont les revenus à prendre en compte ?

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par Valérie

À la mort de votre conjoint, les systèmes de retraites mettent en place le versement d’une pension de réversion. Comment la calculer et quelles sont les conditions à respecter ?

Au décès de votre conjoint, l’État peut vous verser une pension de réversion. Alors, pour le calculer, voici les revenus à prendre en compte !

La pension de réversion et les conditions à respecter

À la mort de votre conjoint, les systèmes de retraites mettent en place le versement d’une pension de réversion. Dans ce cas, vous profiterez d’une partie de sa pension de retraite ou de celle qu’il aurait pu toucher. Toutefois, le régime général de base des salariés du privé, celui des indépendants ou celui des agriculteurs imposent des conditions.

Ainsi, le conjoint survivant doit être âgé d’au moins 55 ans au moment d’effectuer la demande. Aussi, celui-ci ou celle-ci doit avoir été marié(e) avec le/la défunt(e), quelle que soit la durée du mariage. Au cas où vous vous remarierez, sachez que vous aurez toujours droit à cette pension de réversion. Pour cela, il faut faire la demande auprès du régime d’affiliation de votre conjoint, car celle-ci n’est pas attribuée automatiquement.

Les revenus pris en compte pour calculer cette pension

De plus, la pension de réversion est octroyée suivant quelques conditions de ressources. Ainsi, on prend en compte les ressources annuelles à hauteur de 70%. Cela correspond à l’application d’un abattement de 30%. Quant aux plafonds trimestriels, il s’élève à 5 860,40 euros bruts pour un célibataire pour l’année 2023. Ce qui signifie 1 953,46 euros par mois. Pour un couple, c’est à 9 376,64 euros, soit 3 125,54 euros par mois.

Ainsi, vous ne devez pas dépasser les 23 441,60 par an si vous vivez seul, tandis que pour un couple, cela s’élève à 37 506,56 euros. Alors, pour calculer la pension de réversion, on prendra en compte les revenus d’activité ainsi que les allocations chômages et les indemnités maladie. Les pensions de retraite, de base et complémentaire ainsi que les biens immobiliers sont également pris en compte. Enfin, les biens mobiliers et les avantages en natures entrent aussi en jeu.

À propos de l’auteur,
Valérie

Passionnée par l'écriture et le digital, je suis tombée dans la marmite de la rédaction depuis 8 ans déjà. J'aime décrypter les actus et j'ai surtout de l'attrait pour l'actualité people et le monde de la télé-réalité.