En 2024, les usagers des transports en commun devront débourser un peu plus pour leur pass Navigo. Toutefois, Valérie Pécresse, présidente d’Île-de-France Mobilités, promet une augmentation modérée. De plus, elle cherche à impliquer d’autres parties prenantes dans cette décision. Après une hausse significative l’année précédente, les voyageurs sont inquiets. Néanmoins, Pécresse assure qu’il n’y aura pas de hausse « abracadabrantesque ».
Pass Navigo : augmentation modérée en vue et implication d’autres acteurs
La hausse du pass Navigo a été adoptée cet été lors du conseil d’administration d’Île-de-France Mobilités. Bien qu’elle n’ait pas encore été chiffrée. Valérie Pécresse a toutefois rassuré les usagers en déclarant qu’elle serait inférieure à celle de l’année précédente. Ainsi, cela éviterait une augmentation excessive. D’ailleurs, cette décision devrait être soumise au vote en décembre. L’engagement de Pécresse en faveur d’une augmentation modérée apaise les craintes des usagers.
La présidente d’IDFM cherche à faire participer d’autres acteurs financiers, notamment les entreprises, dans le soutien du pass Navigo. D’ailleurs, selon elle, les entreprises contribuent déjà pour plus de la moitié du coût du pass. Valérie Pécresse négocie également avec l’État pour augmenter la part des recettes fiscales provenant des entreprises. Ce qui permettrait de réduire la pression sur les usagers. Elle souhaite également que les touristes contribuent davantage, soulignant que les Franciliens subventionnent actuellement les tarifs de transport.
Investissements justifiant la hausse et défis à surmonter
Par ailleurs, Valérie Pécresse justifie cette augmentation par les importants investissements en cours dans le réseau de transport. En effet, plus de 330 kilomètres de nouvelles lignes de métro seront ouvertes, avec l’introduction de matériel roulant neuf. De plus, 100 nouvelles rames de métro sont prévues, ainsi que la transition vers des bus écologiques d’ici 2025. Ce qui marque des investissements considérables pour améliorer les transports en commun. Ces améliorations devraient profiter aux usagers à long terme.
Cependant, malgré les promesses de la présidente, les usagers restent préoccupés par l’impact de ces hausses sur leur quotidien. D’autant plus à l’approche des Jeux Olympiques et Paralympiques. Effectivement, de nombreux projets de transport ont pris du retard, suscitant des craintes quant à leur achèvement en 2024. La Cour des Comptes souligne la nécessité de réduire l’utilisation des transports collectifs et routiers par les usagers du quotidien pendant les Jeux. Cependant, une campagne de sensibilisation du grand public et des acteurs économiques sera lancée. Ce, dans le but de décourager certains déplacements non essentiels.
