Les comptes d’épargne tels que le Livret A, le LDDS et le PEL sont très populaires. D’ailleurs, avec une inflation à 5,6%, de plus en plus de Français cherchent à épargner leur argent. Cependant, il existe des règles strictes à respecter pour éviter de contrevenir à la loi. Pour plus de détails, veuillez lire cet article jusqu’à la fin !
Livret A, LDDS et PEL : Les plafonds et les transferts à respecter
Il est crucial de respecter les limites de dépôt pour chaque type de compte d’épargne. Pour le Livret A, on l’a fixé à 22 950 euros, tandis que les associations peuvent y déposer jusqu’à 76 500 euros. Le plafond pour le LDDS est de 12 000 euros, celui du LEP est de 7 700 euros, tandis que le Livret Jeune (pour les 12 à 25 ans) a une limite de 1 600 euros et le Compte Épargne Logement (CEL) de 15 300 euros. Le PEL, quant à lui, a une limite de 61 200 euros.
Il faut également respecter les règles de transfert d’argent, telles que ne pas autoriser un transfert depuis votre compte courant vers le livret épargne d’une autre personne. Ou encore l’interdiction de transférer de l’argent de votre Livret A vers votre PEL sans passer par votre propre compte courant.
Les opérations interdites
Il y a six opérations interdites à respecter sur ces comptes d’épargne. Vous ne pouvez pas avoir plusieurs livrets A à votre nom, ni plusieurs livrets Jeune ou LEP. Lorsque vous ouvrez un compte, votre banquier doit vérifier que vous respectez la loi. Personne d’autre que le titulaire du compte n’est autorisé à effectuer des retraits sur un compte Jeune.
Augmentation du taux de Livret A
Le taux des livrets augmente en période d’inflation. Actuellement, le Livret A offre une rentabilité de 3%. Une seconde augmentation est prévue pour le 1er mai. Selon le texte réglementaire, la Banque de France peut proposer une révision des taux au ministre chargé de l’Économie si la variation de l’inflation ou des marchés monétaires le justifie.
Des sources indiquent que le taux du Livret A pourrait atteindre environ 4,50% le 1er août prochain. D’autres produits d’épargne ont également vu leur taux augmenter jusqu’à 3%. Cependant, cette hausse préoccupe le gouverneur de la Banque de France. En effet, cela pourrait entraver la construction de logements sociaux, un secteur clé pour la cohésion sociale et l’activité économique.
