Les tarifs hospitaliers augmenteront considérablement en 2023, selon une annonce du ministre de la Santé et de la Prévention, François Braun. Cette hausse des coûts vise à aider les hôpitaux à faire face à l’inflation et à soutenir leur reprise d’activité. Voici ce que cela signifie en détail.
Augmentation des tarifs hospitaliers en 2023
Le gouvernement a annoncé une augmentation des frais hospitaliers en 2023. Cette hausse consiste à soutenir les hôpitaux à faire face à l’inflation et à soutenir leur reprise d’activité. Cette mesure représentera en effet près de 4,6 milliards d’euros de budgets supplémentaires pour l’hôpital en 2023.
Cela dit, les tarifs facturés à la Sécurité sociale seront augmentés de 7,06 % pour les hôpitaux publics. Concernant l’augmentation, elle sera de 6,7 % pour les secteurs non lucratifs et de 5,4 % pour les secteurs lucratifs. Ces fortes réévaluations représentent un niveau inédit de l’objectif national de dépenses d’assurance maladie (Ondam) établissements de santé, porté à 101,1 milliards d’euros.
Répartition des budgets supplémentaires, loi Rist et réforme des hôpitaux
Sur les budgets supplémentaires, 2,4 milliards d’euros seront alloués pour gérer la progression constante des besoins de l’hôpital. Ensuite, un milliard d’euros servira aux autres projets et extensions. En outre, 400 millions d’euros seront destinés à la continuité des mesures du Ségur de la santé. Enfin, 600 millions d’euros financeront la majoration du travail de nuit.
La situation de l’hôpital se dégrade de plus en plus chaque jour, ce que la crise de la Covid-19 a bien montré. Ainsi, le gouvernement est en train de réformer les hôpitaux avec la loi Rist. Cela vise à moderniser le système de santé, améliorer le quotidien des soignants et la prise en charge des patients. Toutefois, certaines dispositions ne font pas l’unanimité, comme l’élargissement des compétences de certaines professions.
Plafonnement des salaires des intérimaires
Le plafonnement des salaires des intérimaires est une autre mesure qui fait polémique. Il s’élèverait à 1 170 euros brut pour 24 heures de garde. Par conséquent, cela suscite l’inquiétude des hôpitaux qui peinent déjà à recruter du personnel titulaire. Pourtant, les intérimaires sont indispensables pour remplacer le personnel absent. Ainsi, le plafonnement risque de les rendre encore plus rares.
En conclusion, l’augmentation des frais hospitaliers en 2023 vise à aider les hôpitaux à faire face à l’inflation et à soutenir leur reprise d’activité. Cependant, il reste encore beaucoup à faire pour réformer les hôpitaux de manière à améliorer la prise en charge des patients et le quotidien des soignants.