Le taux de rémunération du Livret A et du Livret de Développement Durable et Solidaire (LDDS) devrait augmenter le 1er août prochain. Ce, en raison de la forte inflation et de l’augmentation des taux interbancaires. En réalité, cette augmentation sera la quatrième consécutive depuis février 2022. Découvrons les raisons de cette augmentation et comment elle est calculée.
L’impact de la Banque centrale européenne sur les taux interbancaires
L’augmentation récente des taux directeurs de la Banque centrale européenne (BCE) a eu un impact direct sur les taux interbancaires. Ainsi, la moyenne semestrielle des taux interbancaires pourrait atteindre environ 2,70 %, une forte hausse par rapport à 0,56 % au deuxième semestre de l’année 2022.
Une inflation élevée pour le premier semestre de 2023
Selon l’Insee, la hausse des prix à la consommation devrait rester élevée pour le premier semestre 2023. Cela, avec une moyenne d’inflation autour de 5,5 %. Bien que le pic d’inflation ait probablement été atteint en février, avec une hausse de 6,3 % sur un an, l’indice des prix à la consommation devrait progressivement diminuer pour atteindre 5,4 % en juin prochain.
Pour information, le taux de rémunération des deux livrets est révisé deux fois par an, le 1er février et le 1er août. Cette révision est basée sur une moyenne entre le taux d’inflation et la moyenne des taux interbancaires.
Taux de rémunération : Une hausse à 4 % ?
La Banque de France et le gouvernement ont précédemment pris position en faveur d’un taux de 4 %. Ce, en prétextant qu’un taux trop élevé serait défavorable à l’économie française. Ainsi, la Banque de France compte ramener l’inflation vers les 3 % en fin d’année. À noter que le taux de rendement du livret A et du LDDS devrait être de 4,1 % en août prochain. Par contre, les taux des deux livrets devraient commencer à fléchir durant la prochaine révision prévue en février 2024.
En conclusion, les taux de rémunération du Livret A et du LDDS devraient augmenter le 1er août prochain. Bien que la Banque de France et le gouvernement souhaitent maintenir le taux à 4 %, certains analystes estiment que cela pourrait être défavorable à l’économie française.
