Tout le monde adore le jus d’orange. D’ailleurs, le soleil va bientôt faire son retour dans le pays. On va pouvoir enfin profiter d’un bon verre de jus d’orange sur la terrasse dans les jours à venir. Cependant, sachez que le prix de la bouteille pourrait connaître une hausse de 20 à 30% en mars. On vous fait le point.
Jus d’orange : une hausse de 20 à 30%
Sur les marchés mondiaux, le prix du jus d’orange a rencontré une augmentation de 77%, depuis mi-juillet dernier. Capital rapporte qu’en 20 ans, il s’agit de la plus forte hausse qu’on a jamais vue. À partir du mois prochain, cette hausse devrait se faire sentir dans les rayons des supermarchés de France.
D’ailleurs, le spécialiste de la grande distribution, Rodolphe Bonasse, a signalé mercredi dernier à LCI : « 77% de hausse sur la matière première peut provoquer une hausse de la bouteille de jus d’orange de l’ordre de 20 à 30% ».
Des événements climatiques extrêmes, des tempêtes, des ouragans
En moyenne, chaque Français boit 24,1 L de jus d’orange par an. Par conséquent, cela impactera non seulement leur portefeuille, mais aussi celui du reste du monde. « On a eu des événements climatiques extrêmes au cours de la campagne de récolte avec notamment des tempêtes et des ouragans qui ont impacté une partie des orangeries« , indique le responsable des études économiques à la Coopération agricole, Mathieu Quentin, sur LCI.
Particulièrement, la Floride a été victime des ouragans Ian en septembre dernier, et Nicole en novembre. Pour rappel, c’est l’une des premières régions productrices d’oranges à jus en Amérique.
La « maladie du dragon jaune »
Outre les déchaînements de la mère nature, la « maladie du dragon jaune » ravage les récoltes. Ce phénomène a pris pour cible l’Amérique du Nord, mais aussi le premier producteur mondial d’orange : le Brésil.
Cette maladie entraîne la chute prématurée des fruits ou provoque même la mort des arbres. C’est le psylle, un petit insecte qui se nourrit de sève, qui est le responsable de sa transmission. Ainsi, « les États-Unis vont connaître la plus basse récolte de leur histoire« , ajoute Mathieu Quentin, responsable économie du syndicat La coopération agricole, auprès de Capital.
