« Le Président, les élus locaux : tout le monde s’en fout » : cette mère de famille déboussolée, son appartement squatté 

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par Ingrid Bernard

A bouts, cette mère de famille célibataire ne sait plus quoi faire pour récupérer son appartement squatté !

« Le Président, les élus locaux : tout le monde s’en fout » : cette mère de famille déboussolée, son appartement a été squatté par des inconnus. Elle ne sait plus quoi faire !

« Tout le monde s’en fout » : cette mère de famille déboussolée de ne pouvoir rien faire alors que son appartement est squatté. Pis encore, elle risque de finir à la rue car l’appartement lui génère des énormes charges.

Exaspérée, Naëlle n’a pas eu d’autres choix que de lancer une procédure afin de récupérer son logement, qui se trouve dans la cité du Mail.

« Nous avons un propriétaire qui normalement, légalement, a tous les droits et qui se retrouve complètement démuni vis-à-vis de quelqu’un qui peut lui dire: ‘Si vous rentrez, vous violez mon domicile et c’est moi qui ai la possibilité de vous poursuivre devant la justice », indique Me Azzeddine El Kolli, avocat spécialiste des affaires de squat.

L’Assemblée adopte une mesure pour hâter les résiliations de bail.

Naëlle n’est d’ailleurs pas la seule à se retrouver dans cette situation en France. On en retrouve partout. En témoignent les nombreuses victimes mises en avant par les différents médias.

Comme indiqué sur le site bfmtv.com, l’Assemblée nationale vient d’adopter « une mesure permettant à un propriétaire de résilier de manière unilatérale le bail d’un locataire en cas d’impayés, sans besoin d’engager une action en justice, dans le cadre de l’examen d’une proposition de loi anti-squats ».

Ce texte porté par Guillaume Kasbarian, député Renaissance et président de la commission des Affaires économiques vise à sanctionner davantage les squatteurs et apporter une meilleure protection des « petits propriétaires qui ne roulent pas sur l’or ».

L’objectif est de pouvoir « accélérer les procédures judiciaires dans les litiges locatifs en incluant systématiquement dans les contrats de bail une « clause de résiliation de plein droit ».

« Activer cette clause, en cas d’impayés de loyers, explique nos confrères de BFMTV,  permettrait à un propriétaire d’obtenir la résiliation du bail sans avoir à engager une action en justice » et par conséquent, obtenir une expulsion plus rapide du locataire.

« Que ce soit l’État, les élus locaux, tout le monde s’en fout. C’est moi qui vais être à la rue bientôt. » !

Naëlle s’est offerte ce bien de 60 mètres carrés un an plus tôt. Son appartement se situe dans le bâtiment A de la cité du Mail, dans le 14ème arrondissement de Marseille.

La mère de famille célibataire ne parvient pas à le faire louer parce que des hommes et des femmes de la communauté nigériane ont squatté sa propriété.

Pour y pénétrer, ces derniers n’ont pas hésité à briser la porte d’entrée avant d’y élire domicile. Or Naëlle doit jusque-là encore, continuer à régler les mensualités du prêt immobilier qu’elle a contracté et les charges de copropriété, allant jusqu’à 1200€ tous les trois mois.

« Vous avez des personnes, en fait, qui sont dans les entrées des bâtiments, avec des haches. Tout le monde s’en fout, déplore Naëlle auprès de BFM Marseille Provence.

« Il n’y a pas d’autre mot, poursuivait-elle vraiment à bout. Que ce soit l’État, le président, les élus locaux: tout le monde s’en fout. C’est moi qui vais être à la rue bientôt. » !

À propos de l’auteur,
Ingrid Bernard

Ancienne parisienne exilée à Marseille, je suis fascinée par l'univers des séries TV, surtout celle de Netflix. Rédactrices pour plusieurs magazines francophones, je suis de nature curieuse et adore partager mon point de vue sur tous les sujets médiatiques.