Le numéro 2 français de la confiture, Lucien Georgelin, risque la faillite malgré ses nombreuses commandes. Les fonds ne sont plus suffisants pour faire tourner l’entreprise, a-t-il déclaré publiquement ce jeudi 15 juin. Il s’agit donc d’une situation inquiétante pour ses 350 employés et en même temps pour la marque du même nom.
« J’assume de le dire : oui l’entreprise est au bord du précipice ! »
Les problèmes de l’entreprise sont liés à la Covid-19, la hausse du niveau de vie ainsi que des investissements trop gros pour elle. Pour en ajouter une couche, la banque et les assurances ont refusé leur soutien financier en 2022. L’absence de système incendie dans les nouveaux hangars en est la cause. Dos au mur, le patron de la marque a dû débourser 5 millions d’euros pour les travaux et les certifications. Cette entreprise est pourtant classée deuxième producteur national de confiture après Andros.
Une entreprise de confiture rentable en danger
Malgré les difficultés financières, l’entreprise de confiture est rentable. Elle compte de nombreux clients et des gammes de produits variés. « C’est le plus terrible dans cette histoire ! Va-t-on condamner une entreprise rentable, 100 % familiale, patrimoniale, qui a le soutien de ses clients, juste parce qu’elle ne peut pas acheter des matières premières ? » a-t-il dit dans son appel à l’aide. Aussi, en contrepartie, 10 % de l’entreprise vont être cédés aux salariés « Parce que si l’on s’en sort, ça sera avec eux » a-t-il poursuivi.
Face à cette situation critique, Lucien Georgelin demande un « pont de trésorerie » afin de sauver son entreprise. Il souhaite également préserver les 350 emplois en jeu et reconnaît l’importance du soutien des salariés dans cette bataille.