En 2023, les demandeurs d’emploi vont bénéficier d’une revalorisation exceptionnelle de l’allocation-chômage à deux reprises. Pour raison, face à l’inflation, les aides sont revalorisées de manière exceptionnelle en France. Ce, pour préserver le pouvoir d’achat des citoyens. Si vous voulez tout savoir à propos de cette bonne nouvelle, lisez l’article jusqu’au bout !
Allocation-chômage : une revalorisation exceptionnelle en avril
L’allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE) est un revenu de remplacement pour les demandeurs d’emploi. « L’allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE) est un revenu de remplacement versé par Pôle Emploi, sous certaines conditions, aux personnes inscrites comme demandeurs d’emploi et involontairement privés d’emploi », a précisé service-public.fr.
Cette allocation va être revalorisée exceptionnellement en avril prochain, en plus de la hausse annuelle prévue en juillet. Cette décision résulte d’une initiative collective des organisations syndicales. Sachez que ces dernières ont demandé et obtenu cette réévaluation en raison de l’inflation galopante et de la baisse du pouvoir d’achat des demandeurs d’emploi.
Les bénéficiaires verront leur dû augmenter
La revalorisation de l’allocation-chômage représente une augmentation de 1,9 %. Selon les déclarations de l’Unédic, le montant moyen net versé aux chômeurs indemnisés s’élevait à 1 006 euros en février. Ainsi, les bénéficiaires de cette allocation toucheront un peu plus de 19 euros supplémentaires.
Bien que cette revalorisation soit exceptionnelle, la CGT regrette que le patronat n’ait pas concédé plus qu’une revalorisation à hauteur de 1,9 %. Déplorant ainsi une déconnexion totale avec la précarité des privés d’emploi et les augmentations des minima sociaux et du SMIC.
Une première depuis la création de l’allocation en 1958
C’est la première fois depuis la création de cette allocation en 1958 qu’elle se voit augmentée à deux reprises en l’espace d’un an. Au 3e trimestre de l’année 2022, 2 859 600 demandeurs d’emploi étaient indemnisés en France, dont 86,9 % percevaient l’assurance-chômage. Cette revalorisation exceptionnelle de l’allocation-chômage montre l’engagement des organisations syndicales pour préserver le pouvoir d’achat des demandeurs d’emploi en France.