Le stylo 4 couleurs de Bic se retrouve aujourd’hui au cœur d’une controverse dans les écoles. En effet, de plus en plus d’enseignants choisissent de l’interdire dans leurs classes. Dans cet article, nous allons explorer les raisons derrière cette décision et les problèmes que pose ce stylo emblématique.
Trop de bruit en classe
Le premier motif qui pousse les enseignants à bannir le stylo 4 couleurs de leurs salles de classe ? C’est le bruit qu’il engendre. Effectivement, le simple fait de changer de couleur en appuyant sur le mécanisme du stylo émet un « clic-clic » agaçant. Cette répétition sonore peut devenir rapidement insupportable pour les enseignants, notamment lorsqu’ils ont de nombreux élèves dans leur classe.
Ainsi, Guislaine David, enseignante et co-secrétaire générale du syndicat enseignant SNUipp-FSU, déplore cette nuisance sonore. D’ailleurs, elle a souligné que même un seul élève utilisant ce stylo peut perturber une classe entière.
Stylo 4 couleurs : Les élèves s’amusent à créer des distractions
Par ailleurs, certains élèves n’hésitent pas à activer le mécanisme du stylo 4 couleurs de manière répétée. Ce, dans le but de distraire leurs professeurs. En conséquence, cette attitude perturbatrice peut détourner l’attention de toute la classe et nuire à l’apprentissage.
Une enseignante de mathématiques de Saint-Germain-en-Laye en témoigne. En vérité, elle a expliqué que le passage fréquent des couleurs chez ses élèves de sixième devient vite pénible.
Les vols de stylos en augmentation
Le stylo 4 couleurs est également la cible de vols entre élèves. C’est en partie à cause d’un challenge qui a émergé sur les réseaux sociaux. En réalité, ce défi consiste à accumuler le plus grand nombre possible de ces stylos. Ce qui a entraîné une hausse des vols. Certains cas ont même été spectaculaires, comme celui d’un collégien qui avait 53 stylos 4 couleurs dans son casier.
Face à ce problème, plusieurs écoles, dont le collège de Villiers-le-Bel, ont décidé d’interdire ce stylo emblématique. Cela, à partir de cette année, en réponse à la demande de la vie scolaire et de certains collègues enseignants.