Dans une interview accordée à Paris Match, Isabelle et Patrick Balkany ont révélé le montant de leurs retraites et leurs difficultés financières. Pour rappel, ces derniers ont été condamnés pour blanchiment de fraude fiscale. Ils vivent actuellement de leurs retraites respectives et doivent rembourser 2 000 euros par mois au fisc en raison de leur condamnation.
Les retraites élevées d’Isabelle et Patrick Balkany
Isabelle et Patrick Balkany ont révélé dans l’interview qu’ils vivent présentement de leurs retraites. Patrick Balkany touche une retraite d’ancien maire et député, qui est imposée à hauteur de 25,5 % à la base.
Isabelle Balkany, quant à elle, touche une retraite d’adjointe au maire et de conseillère générale. Au total, le couple perçoit 12 000 euros par mois, ce qui est bien supérieur au montant moyen de la retraite en France.
Les difficultés financières des Balkany
Les deux retraités ont également révélé dans l’interview qu’ils étaient endettés à hauteur de 12 millions d’euros. Ils expliquent que cette dette n’est pas liée à de l’argent détourné, mais à un héritage de leurs parents. « J’ai du mal à savoir le montant exact. Ils rajoutent des intérêts à chaque fois… Je ne discute pas, on rembourse. Ce n’est pas de l’argent détourné, mais hérité de nos parents », a indiqué Patrick Balkany.
Malgré cela, ils doivent rembourser cette dette, ainsi que les 2 000 euros par mois au fisc en raison de leur condamnation pour blanchiment de fraude fiscale.
La vie des Balkany après leur condamnation
Isabelle et Patrick Balkany ont tous les deux écopé de peines de prison et doivent régler une amende de 100 000 euros chacun. Ce, en raison de leur condamnation. Ils ont fait appel de la confiscation de leur propriété de Giverny par la justice, où ils vivent actuellement. Dans l’interview, le couple a déclaré que leur vie avait radicalement changé depuis leur condamnation. Ils ne peuvent plus exercer leurs mandats, qui étaient leur vie, et doivent faire face à des difficultés financières importantes.
« Quand on vous empêche de bosser, quand on vous oblige à quitter votre ville, celle dont vous vous êtes occupé pendant quarante ans, sans doute mieux que de vos propres enfants, qu’est-ce qui vous reste ? Notre vie, c’étaient nos mandats. On ne refait pas une carrière à mon âge. Il nous reste le temps de nous faire chier et d’attendre la fin », ont-ils avoué.
