Le service de déclaration en ligne pour les impôts 2023 ouvrira à partir du 13 avril. Ainsi, bien remplir sa déclaration de revenus peut permettre de faire des économies. Voici donc quelques avantages fiscaux souvent oubliés auxquels les contribuables peuvent prétendre.
Frais de télétravail
Le télétravail engendre fréquemment des frais pour les travailleurs à domicile. Toutefois, ces frais peuvent être exonérés d’impôts jusqu’à 550 euros. De plus, les employeurs peuvent verser une prime pour ces achats en lien avec l’activité professionnelle à domicile. Si l’employeur ne verse pas de prime, le travailleur peut déduire les frais réels dans sa déclaration de revenus.
Les contribuables peuvent économiser jusqu’à 432 euros d’impôts en optant pour la déclaration aux frais réels. En particulier, si le lieu de travail est situé à plus de 20 kilomètres du domicile.
Scolarité des enfants
Seuls 4 millions d’enfants sur 8,3 millions scolarisés sont mentionnés dans la déclaration de revenus de leurs parents. Or, les parents peuvent bénéficier d’une réduction d’impôt pour les frais de scolarisation de leurs enfants. Soit 61 euros pour un enfant au collège, 153 euros pour un lycéen et 183 euros pour un étudiant de l’enseignement supérieur.
En outre, les parents peuvent également bénéficier d’une déduction d’impôt si leur enfant majeur vit sous leur toit durant toute l’année et ne dispose pas de ressources suffisantes. « Si l’enfant majeur vit sous votre toit durant toute l’année et ne dispose pas de ressources suffisantes, vous pouvez déduire une somme forfaitaire par enfant (3 592 € pour 2021, 3 592 € x 2 lorsque l’enfant est marié ou pacsé) sans avoir à fournir de justificatifs », explique le site impots.gouv.fr.
Impôts 2023 : Travaux d’aménagement
Les travaux d’économies d’énergie sont éligibles à des crédits d’impôt allant jusqu’à 30% des montants dépensés. Aussi, les travaux d’aménagement pour améliorer l’accessibilité pour une personne du foyer peuvent faire bénéficier d’un crédit d’impôt.
Enfin, les contribuables français peuvent réclamer jusqu’à 375 millions d’euros pour les chaudières éligibles au Crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE).