Une enquête menée par les gendarmes de Haute-Saône a révélé une fraude au Code de la route de grande envergure. Elle implique environ 1 400 personnes à travers la France. Cet article examine les détails de cette affaire, du trafic illégal de Codes de la route à la fermeture d’un centre d’examen impliqué.
Le réseau de fraude au Code de la route démantelé
Une opération d’envergure nationale liée à la fraude au Code de la route a été mise à jour. Ce, d’après les informations des gendarmes de la communauté de brigades de Vesoul en Haute-Saône. En réalité, près de 1 400 individus auraient acquis frauduleusement leur Code de la route, sans passer l’examen requis.
Les forces de l’ordre ont étroitement surveillé cette fraude et l’ont finalement révélé au grand jour. Parmi les personnes impliquées, elles ont identifié approximativement cinquante en Haute-Saône. D’ailleurs, ils ont avoué avoir acheté illégalement leur Code de la route pour les véhicules automobiles et motos.
Les meneurs locaux démasqués
L’enquête menée par les gendarmes de Vesoul, débutée en mai 2023, a permis d’identifier trois résidents locaux. Ce sont ces derniers qui coordonnaient ce réseau d’arnaque. Ainsi, les forces de l’ordre ont placé ces individus en garde à vue en juillet. Ensuite, ils ont reconnu leur implication dans cette activité illégale.
De plus, l’enquête a révélé qu’un centre d’examen de la célèbre enseigne Dekra, situé dans le Val-de-Marne, validait ces Codes de la route frauduleux. Par conséquent, cette coopération avec le centre d’examen a amplifié la portée de la fraude à l’échelle nationale.
Le processus de fraude dévoilé
Pour obtenir un faux Code de la route, les acheteurs passaient par une application de messagerie cryptée, telle que Telegram. Par la suite, le gérant, unique employé du centre d’examen complice, vendait les Codes de la route à des « rabatteurs ». Ce, à des prix allant de 80 à 130 euros chacun. Ces Codes falsifiés étaient ensuite revendus aux candidats à des tarifs allant de 250 à 600 euros. Cela, en échange d’une copie de l’examen du Code avec la mention « réussi ».
Ainsi, cette opération illicite aurait rapporté au gérant du centre d’examen près de 120 000 euros. Les gendarmes ont également saisi une importante somme d’argent au domicile de cet individu lors de son arrestation. Le principal intéressé a reconnu les accusations portées contre lui, et on a immédiatement fermé le centre de Dekra impliqué.