Fin des voitures thermiques : Certains pays décident de se rétracter

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par Valérie

La Commission européenne et le Parlement ont réussi à imposer la fin des voitures thermiques. Certains pays montrent leur volonté à suivre le pas. Toutefois, d’autres se rétractent sur la décision de ne plus émettre de voitures neuves à moteur thermique.

La question concernant la fin des voitures thermiques a toujours suscité de nombreuses discussions. D’ailleurs, les décisionnaires ont déjà trouvé un accord à ce sujet il y a quelque temps. Toutefois, certains pays commencent à montrer une réticence depuis peu.

Fin des voitures thermiques : une question environnementale

La décision sur la fin des voitures thermiques en Europe commence à prendre forme. En effet, la Commission européenne et le Parlement ont réussi à imposer son application à partir du 1er janvier 2035. Bien évidemment, cette mesure vise à protéger l’environnement par le respect de la neutralité carbone de 2050. A première vue, tout le monde n’adhère pas à l’idée, même si la totalité prend conscience de l’enjeu. En effet, les moteurs thermiques polluent 29% plus que les moteurs électriques. Dans tous les cas, certains pays, comme la France, montrent leur volonté à suivre le pas. Toutefois, d’autres se rétractent sur la décision de ne plus émettre de voitures neuves à moteur thermique.

De grands pays de l’automobile rebroussent chemin

Parmi les pays réticents, on retrouve l’Allemagne et l’Italie. Pour sa part, l’Allemagne voudrait que l’interdiction ne touche pas les moteurs utilisant du carburant de synthèse. Seulement, cette requête signifie l’ajournement de l’échéance, à une date encore inconnue. De son côté, la France s’oppose à cette idée. La ministre chargée des Transports, Clémence Beaune, en a fait la déclaration sur LCI. Elle a alors affirmé : « Ce signal était clair, il avait été soutenu, y compris par l’Allemagne. Il avait été acté sous la présidence française de l’Union européenne comme une grande ambition. Il faut, je crois, revenir sur cet objectif qui est très important, y compris pour nos industriels, en France, en Allemagne. »

Berlin priorise les carburants synthétiques

Il faut dire que Berlin joue très gros quant à son positionnement par rapport aux moteurs thermiques. L’Allemagne prône l’utilisation du carburant synthétique, en ayant bien évidemment investi beaucoup sur cette alternative. Les grands constructeurs allemands comme Porsche peuvent en plus compter sur les lobbies automobiles pour avoir gain de cause. Ainsi, il ne suffit plus qu’une troisième puissance montre sa réticence pour annuler toute la mesure. En effet, l’Italie a déjà imposé son véto sur le sujet. Il faut savoir que les Allemands représentent le tiers de la population européenne. Sans compter leur poids sur l’industrie de l’automobile. Ainsi, la fin des moteurs thermiques peut encore basculer d’un camp comme dans un autre.

À propos de l’auteur,
Valérie

Passionnée par l'écriture et le digital, je suis tombée dans la marmite de la rédaction depuis 8 ans déjà. J'aime décrypter les actus et j'ai surtout de l'attrait pour l'actualité people et le monde de la télé-réalité.